#115–“site 115.paris”–#JournalDuPauvre

April 24, 2024

https://www.paris.fr/pages/lieux-d-accueil-128

Vous êtes à la rue et ne savez pas où dormir ce soir ? Sachez que vous pouvez être accueilli à Paris par l’un des dispositifs d’hébergement d’urgence. Ces dispositifs sont renforcés lors des périodes de grand froid. Toutes les infos.

La plupart des structures d’accueil ne vous permettent pas d’obtenir un hébergement directement en vous y rendant sur place. Dans la mesure du possible, contactez les services sociaux de la Ville, notamment les permanences sociales d’accueil (PSA), les espaces solidarité insertion (ESI) et de nombreuses associations, qui pourront vous informer et vous orienter. Ils travaillent en lien avec le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation de Paris (SIAO), qui recense l’ensemble des places d’hébergement d’urgence disponibles à Paris pour en faciliter l’attribution.

Il existe plusieurs solutions d’hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigés vers des Centres d’Hébergement d’urgence (CHU) ou des centres d’hébergement et de de réinsertion sociale (CHRS). D’autres possibilités existent à terme : studios d’insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT)…

En cas d’urgence, appelez le 115 ou prenez contact avec un travailleur social.

Le 115

Si vous vous trouvez dans la rue en situation de détresse, le 115 peut vous venir en aide 7j/7 et 24h/24. En appelant le 115, vous pourrez obtenir des informations concernant la demande d’un hébergement d’urgence, vos démarches administratives, les adresses utiles, etc.

>> Pour en savoir plus, vous pouvez aussi consulter le site 115.paris

#LePen -Qui a dit: -“Si …, Le Front National sera au pouvoir …”–#Macron

April 24, 2024

Qui a dit:

“Si nous ne réussissons pas, dans cinq ans ou dans dix ans, Le Front National sera au pouvoir …”

Emmanuel Macron

en 2016 ! …

« Civil War » : le film choc sur une guerre civile aux États-Unis

April 24, 2024

À quelques mois d’une élection présidentielle déterminante pour un pays fracturé, Alex Garland réussit un film d’une puissance sidérante. Bienvenue sur la ligne de front…

Par Florence ColombaniPublié le 10/04/2024 à 06h30, mis à jour le 17/04/2024 à 10h53

La liberté en danger, New York en état de guerre, les États-Unis au bord du chaos. Une dystopie… qui n’aurait rien d’utopique, selon Alex Garland.
La liberté en danger, New York en état de guerre, les États-Unis au bord du chaos. Une dystopie… qui n’aurait rien d’utopique, selon Alex Garland.

Temps de lecture : 6 min

Ya-t-il meilleure façon de dire le changement d’époque ? Il y a près de trente ans, un romancier britannique débutant, Alex Garland, publiait La Plage, l’épopée devenue culte d’un groupe de routards utopiques cherchant le paradis dans un coin de Thaïlande. Ces prochains jours sort sur les écrans Civil War du même Alex Garland, désormais quinquagénaire et réalisateur. « Bienvenue sur la ligne de front » proclame l’affiche. On y voit la statue de la Liberté survolée par un escadron d’hélicoptères, façon Apocalypse Now

On en a pourtant vu, au cinéma, des lieux emblématiques des États-Unis détruits ou malmenés lors de séquences hallucinatoires – King Kong en haut de l’Empire State Building, une soucoupe volante se posant sur la Maison-Blanche, le Golden Gate Bridge pulvérisé par Godzilla… D’où vient alors que Civil War nous coupe le souffle comme jamais ? Ces chars d’assaut sur la 5e Avenue, ce drapeau américain à deux étoiles (les deux États du Texas et de la Californie, qui ont fait sécession), cette Maison-Blanche assiégée par des forces rebelles, ce charnier à ciel ouvert dans un coin paisible de Pennsylvanie… Pourquoi nous atteignent-ils avec tant de force ?

Émeutiers armés

La réponse tient d’abord à l’intuition fondatrice d’Alex Garland. En 2018, hanté par la radicalisation des discours politiques de tous bords, la difficulté à trouver un terrain de discussion commun, aussi bien aux États-Unis où il a tourné ses films (Ex MachinaMen) qu’au Royaume-Uni, où il vit toujours, le romancier devenu scénariste (28 Days Later et ses mémorables zombies) entame – bien avant, donc, l’insurrection du 6 janvier 2021 au Capitole – l’écriture d’un film autour d’une nouvelle guerre civile américaine.

Parce qu’il s’adresse à nous, un public qui a vu deux avions percuter volontairement les tours jumelles du World Trade Center, une star de la téléréalité être élue président des États-Unis et des émeutiers armés prendre d’assaut l’un des symboles jusque-là sacré de la démocratie américaine, point besoin de la fameuse « suspension consentie de l’incrédulité », ce concept de Coleridge qui définit la démarche préalable à toute entrée dans la fiction. La suspension de l’incrédulité, désormais, on vit avec tous les jours. Alors on se laisse convaincre par ces scènes à la fois familières – celles de l’horreur de la guerre – et pourtant inimaginables en principe, quand on les transpose dans le contexte de la plus grande démocratie du monde.

À lire aussi Attaque du Capitole : un an après, la démocratie vacille

Une station-service gardée par des hommes armés jusqu’aux dents qui ont transformé le garage attenant en chambre de torture. Un parc d’attractions sur le thème de Noël devenu le terrain de jeu d’un sniper. Et puis, dans la séquence la plus impressionnante du film, un soldat qui veut savoir à « quel genre d’Américain » il a affaire avant de décider s’il va ou non lui laisser la vie sauve…

  • Cibles. Lee, la photoreportrice (Kirsten Dunst), et sa protégée Jessie (Cailee Spaeny) sous le feu des forces de destruction qui gangrènent l’Amérique.
  • Extrémiste. Jesse Plemons dans le rôle d’un milicien faisant le tri entre les « sortes » d’Américains.
  • Un « empire » à la dérive. Un président des États-Unis (Nick Offerman) qui n’hésite pas à faire tirer sur ses concitoyens.© © Miller Avenue Productions LLC.

Polarisation

Alex Garland, fils de dessinateur de presse, centre son histoire sur une bande de journalistes roulant après le scoop : Joel (Wagner Moura, vu dans la série Narcos) et la photoreportrice Lee (Kirsten Dunst), deux vieux routiers des zones de conflit ; Sammy (Stephen McKinley Henderson), un ponte du journalisme politique qui travaille pour « ce qui reste du New York Times » (autant dire pas grand-chose) et enfin Jessie (Cailee Spaeny, la « Priscilla » de Sofia Coppola), une très jeune photographe qui admire Lee et espère en faire son mentor. Le dispositif permet de donner au film la forme et l’allure efficace d’un road-movie, mais il n’est pas seulement formel : « Je voulais absolument montrer des journalistes parce qu’ils sont très attaqués, aussi bien dans leur intégrité physique que dans leur raison d’être, nous explique Alex Garland. C’est d’ailleurs le fait qu’on remette en question la nécessité de leur travail qui mène aux attaques physiques qu’ils subissent. Pourtant, pour avoir un pays libre, il faut une presse libre, c’est une règle absolue. » Les héros du film travaillent à l’ancienne, sans Internet (le réseau est quasi détruit), et sont toujours en mouvement puisqu’ils cherchent à gagner Washington DC, où ils veulent interviewer le président des États-Unis (cerné par les factions rebelles, il se terre dans sa résidence comme dans un bunker).

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Ils permettent aussi et surtout d’avoir pour protagonistes des observateurs neutres, une nécessité pour Alex Garland qui refuse de qualifier les forces en présence : « J’avais un récit en tête pour expliquer les événements du film mais je l’ai délibérément laissé de côté. Ce film parle de la polarisation, du fait qu’on impose ses opinions avec un niveau de colère ou de certitude qui ferme complètement la conversation. J’ai donc enlevé tout ce qui pourrait empêcher les gens de prêter attention à ce thème. Soit parce qu’ils se diraient : oui, c’est bon, je comprends, ce film est de mon côté, ça me rassure ; ou bien l’inverse, je déteste ça, je suis contre. Aucune des deux postures ne me convient. »

À lire aussi Stephen Marche : « Trump est un monstre, il y en aura d’autres »

« Civil War »

(((((

L’histoire, celle d’exactions innommables qui se commettent au nom de grands idéaux ou de haines fratricides, serait banale si elle n’avait pour cadre l’Amérique, symbole de la liberté et « de la justice pour tous ». Dans la nouvelle guerre de Sécession imaginée par Alex Garland, deux blocs se font face – des forces fidèles au président, et des États qui ont fait sécession. Pour quelle raison ? Alex Garland brouille les cartes, et tant mieux. Joel (Wagner Moura) et Lee (Kirsten Dunst), deux reporters de guerre mais couvrant le premier conflit qui a lieu dans leur pays, tentent de rejoindre Washington pour interviewer le président, qui multiplie les messages de résistance contre les séparatistes. En chemin, ils enregistrent la déliquescence d’un pays. C’est osé, haletant, puissant. Un film politique qui est aussi un cri d’alerte. Le grand film qu’on attendait sur l’Amérique et ses démons. 

« Civil War », d’Alex Garland. Avec Kirsten Dunst, Cailee Spaeny, Wagner Moura, Nick Offerman… En salle le 17 avril.

À lire aussi « Toute interrogation sur la démocratie américaine porte sur la démocratie elle-même »

Restent cependant quelques indices. On comprend, au détour d’un dialogue, que le président (Nick Offerman) en est à son troisième mandat consécutif (là où la Constitution américaine en autorise deux) et a fait bombarder des civils américains. À ce moment-là, décode Alex Garland, « si vous vous demandiez : est-il de droite ou de gauche ?, vous comprenez que ce n’est pas la question. Ce président est un fasciste, c’est tout ». Ce qui ne signifie pas que les rebelles soient de gentils partisans de la démocratie : tous se rendent coupables de crimes de guerre. Sous nos yeux.

« Je ne me suis pas inspiré d’autres films de guerre, souligne Alex Garland, mais uniquement d’actualités télévisées. La grammaire visuelle du film, et le comportement des gens à l’écran, tout est inspiré d’images réelles, car partout dans le monde il arrive que des États soient déconstruits par la guerre. Ça n’arrive pas qu’à des gens différents. Ça n’a rien d’exceptionnel. Tout le monde risque d’en arriver là. » Et d’ajouter qu’il aurait pu, « avec des changements extrêmement minimes » de scénario, situer son histoire au Royaume-Uni, « un pays épouvantablement polarisé et divisé. Où est-ce que ça nous amène ? Je ne sais pas. Mais on est déjà très avancés dans un certain processus ».

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Avec son budget colossal – 50 millions de dollars – et l’ambition de son producteur indépendant A24, Civil War a les atours d’un blockbuster, mais au fond c’est le brûlot d’un homme engagé qui espère encore arrêter l’engrenage fatal. « La fiction dystopique n’empêche jamais rien d’advenir, assure Alex Garland. C’est sans doute un exercice vain. Et en même temps… peut-être pas… Voilà pourquoi je le fais quand même. » Après Civil War, Alex Garland a décidé de ne plus tourner de film. Il compte revenir à la littérature. Sous les obus, la plage ? 

Un écho à l’Amérique d’aujourd’hui

En France, on dit « la guerre de Sécession ». Pour les Américains, c’est « the Civil War ». Une dénomination qui rend mieux compte de l’abomination qu’a été ce conflit fratricide qui a duré de 1861 à 1865 : environ 750 000 morts, plus que toutes les autres guerres de l’Amérique réunies. Les noms de ses principales batailles sont restés célèbres : Bull Run, la campagne d’Atlanta, Gettysburg… Chaque année, des Américains en costume rejouent ces jours sanglants qu’on pensait appartenir au passé.

Mais voilà que le pays se divise à nouveau : trumpistes contre élites, partisans de l’immigration contre miliciens patrouillant aux frontières, militants pro-IVG contre chrétiens évangélistes… Les extrémistes de tous bords rêvent d’un nouveau Gettysburg. En 2016, c’est dans cette petite ville de Pennsylvanie que Trump livra l’un de ses derniers discours de campagne avant sa victoire surprise contre Hillary Clinton. Quatre ans plus tard, c’est à nouveau sur le champ de bataille le plus célèbre du territoire américain que Biden convoqua « l’âme de la nation », promettant de mettre à bas « les forces des ténèbres, les forces de la division ».

Fratricide

Or, en 2024, celles-ci paraissent plus vivaces que jamais. Au Texas, certains rêvent de « Texit » (la sortie du Texas de l’Union) ; d’autres, sur la côte Ouest, adhèrent au mouvement « Yes California », qui prône l’indépendance de l’État le plus peuplé et le plus riche de l’Union. Plus inquiétant encore, près d’un Américain sur quatre estime qu’il est de son devoir de « patriote » de recourir à la violence pour « sauver son pays ». Quand on sait qu’aux États-Unis il y a plus d’armes en circulation que d’habitants, la perspective d’une élection présidentielle serrée et d’un résultat contesté fait craindre le pire.

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Impossible de ne pas penser au 6 janvier 2021 et à la prise du Capitole en voyant Alex Garland transformer à nouveau les principaux monuments de Washington en théâtres d’affrontements. Le réalisateur britannique se garde bien d’identifier clairement les deux camps qui s’affrontent sur les marches du Lincoln Memorial et jusque dans les appartements privés du président à la Maison-Blanche, même si l’on aperçoit furtivement une carte sur laquelle on devine que la Californie et le Texas se sont coalisés contre les « États loyalistes » et qu’une « alliance floridienne » a fait sécession dans le Sud. Évidemment absurde quand on connaît un peu la politique américaine : les républicains du Texas ont peu de chances de s’allier aux Californiens, l’une des populations les plus démocrates du pays. Mais c’est ce flou sur l’identité et les motivations des insurgés qui, paradoxalement, rend le film plus fort à quelques mois d’une présidentielle sous haute tension. Comme si la géographie ne comptait finalement plus tant que ça dans les divisions de l’Amérique, formulées par ce mercenaire qui met en joue des journalistes lui répétant qu’il doit y avoir erreur, car « nous sommes tous américains ». « Oui, répond le gars surarmé, mais quel genre d’Américains ? »  JULIEN PEYRON

À ne pas manquer

#Shopping –“Panier de courses franceinfo : le prix de nos 37 produits du quotidien a augmenté de 16,6% sur un an “.. –#panier

March 27, 2024

+Sera actualisé prochainement = will be updated Spring/summer ’24

Panier des BFM: quels sont les départements où faire ses courses coûte le moins cher? –

@PierreKupferman

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Article rédigé par

Théo Uhart

Radio France

Publié le 06/03/2023 06:00Mis à jour le 06/03/2023 10:24

 Temps de lecture : 5 min.

Le panier de courses franceinfo, en partenariat avec France Bleu et NielsenIQ. Illustration. (STEPHANIE BERLU / RADIOFRANCE)
Le panier de courses franceinfo, en partenariat avec France Bleu et NielsenIQ. Illustration. (STEPHANIE BERLU / RADIOFRANCE)

105,25 euros : c’est le prix moyen du panier de courses franceinfo en France en février, soit près d’un euro de hausse par rapport à janvier. Découvrez la situation dans votre département sur notre carte interactive.

Le total du ticket de caisse continue de grimper en février, selon notre panier de courses franceinfo, en partenariat avec France Bleu et le cabinet NielsenIQ. Il coûtait 105,25 euros en moyenne en France au mois de février. C’est près d’un euro supplémentaire par rapport au mois de janvier. L’inflation a augmenté sur nos 37 produits du quotidien, passant de 15,6% en janvier à 16,58% en février, signe que la hausse des prix continue de s’accélérer.

>> Inflation : vers “un printemps rouge” après les négociations entre industriels et supermarchés, selon un cabinet de suivi de la consommation

Plus aucun département n’affiche d’ailleurs un panier franceinfo inférieur à 100 euros en février. La Vendée, département le moins cher de France, a passé ce seuil avec une moyenne de 100,20 euros pour nos 37 produits alimentaires et d’hygiène du quotidien. Les Parisiens sont toujours ceux qui payent leurs courses le plus cher : 125,56 euros. Consultez la situation dans votre département sur notre carte interactive.

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C’est dans les Hautes-Alpes que les prix ont le plus augmenté sur un an (+18,37%), suivi par le Val-d’Oise (+17,9%) et la Marne (+17,6%). Ces dernières semaines, le département de l’Ain connaît la plus forte dynamique inflationniste : en un mois, ce département a gagné 1,7 point d’inflation.

Le sucre atteint des records, le prix du riz en forte hausse

54% de hausse en un an : l’inflation sur le kilo de sucre premier prix atteint des records. Son prix a bondi de 50 centimes en quatre mois : 1,34€ aujourd’hui, contre 85 centimes en novembre dernier.

Le riz de marque distributeur fait son entrée dans ce top 5, à la cinquième place. Son prix a augmenté de 25% sur un an. En cause, les mauvaises récoltes en Inde et au Pakistan à l’automne 2022. “Des successions de sécheresse et de grosses pluies ont généré des inondations. Il y a moins à offrir pour satisfaire la demande et donc forcément les prix augmentent”, explique Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ. L’augmentation sur le riz “devrait continuer jusqu’au cœur de l’été”, selon lui.

La composition du panier franceinfo, en partenariat avec France Bleu et NielsenIQ. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)
La composition du panier franceinfo, en partenariat avec France Bleu et NielsenIQ. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)

Le reste du top 5 des produits les plus inflationnistes dans notre panier reste plutôt inchangé : la farine premier prix (+37% entre février 2022 et février 2023), la viande hachée surgelée de marque distributeur (+33%), le papier toilette premier prix (+27%). On note d’ailleurs un léger recul de l’inflation sur la farine premier prix, qui avait augmenté de 40% entre janvier 2022 et janvier 2023. Ce recul marque non pas une baisse des prix mais un léger ralentissement de la hausse et traduit le fait que les prix commencent à avoir absorbé la hausse de la matière première et donc à se stabiliser.

L’écart de prix entre produits premiers prix et produits de marque se réduit

Une fois de plus ce mois-ci, la hausse des produits premiers prix et de marques distributeurs se poursuit à grande vitesse. Les prix des premiers prix ont progressé de 18,52% sur un an, soit 1,2 point de hausse en un mois. À l’opposé, les produits de marques nationales affichent une hausse de 0,6 point sur un mois, pour arriver à 10,7% de hausse sur les douze derniers mois.

Avec cette différence d’inflation, l’écart de prix entre les produits premiers prix et ceux des marques nationales est donc en train de se réduire, avertit NielsenIQ. Il était de 35% en moyenne l’an passé, contre 32% aujourd’hui. “Ça paraît peu mais ça reste quand même trois points de grignotés alors que la tendance était très linéaire ces dernières années”, précise Nicolas Léger. Un élément d’autant plus important que ce sont vers les produits premiers prix et de marques distributeurs que les consommateurs se tournent massivement depuis des mois pour tenter de limiter les effets de l’inflation. Les produits distributeurs ont ainsi gagné “0,9 point de marché en volume”, un gain “considérable” dit NielsenIQ.

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Cet effet ciseau pourrait se poursuivre encore pendant de longs mois. À la crainte de certains d’un “mars rouge” causé par les hausses de prix négociées entre industriels et grandes surfaces, NielsenIQ répond qu’il s’agira plutôt d’un “printemps rouge”. Les stocks constitués par les magasins vont leur permettre de n’acheter que plus tardivement certains produits avec le nouveau tarif, étalant les augmentations jusqu’à l’été. Notre panier de courses franceinfo, en partenariat avec France Bleu, devrait ainsi atteindre les 20% d’ici l’été, prévoit le cabinet de suivi de la consommation.

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Méthodologie

franceinfo et France Bleu se sont associés au cabinet NielsenIQ, cabinet spécialisé dans le suivi de la consommation, pour établir ce panier. Sa composition répond à deux objectifs : être au plus proche de la consommation des ménages, avec un panier de produits alimentaires et d’hygiène du quotidien, et être le plus mixte possible dans sa composition, en mélangeant produits de marque nationale, produits de marques distributeurs et produits premiers prix.

Il y a une forte représentation dans notre panier des produits premiers prix et de marque distributeurs. Un choix expliqué par les tendances de ces dernières semaines : les Français se sont massivement tournés vers ces produits pour pallier l’inflation et s’ils restent encore bien moins chers que les autres, c’est aussi sur eux que la hausse des prix est la plus importante.

Chacun de ces produits a alors été rattaché à une des plus de 500 catégories de produits que surveille NielsenIQ, qui nous a fourni l’inflation moyenne de la catégorie sur le mois de février et le prix moyen du produit en France sur une période de quatre semaines, du 23 janvier 2023 au 19 février 2023.

L’inflation du panier a ensuite été obtenue en calculant la moyenne des inflations. Pour obtenir le prix du panier par département, nous avons appliqué au montant national l’indice des prix de chaque département.

Vous n’y trouverez pas de fruits et légumes frais, car la base de données à laquelle nous avons eu accès ne permettait pas de suivre les fruits et légumes en vrac.

“A PLUS DE 3 EUROS, LES CONSOMMATEURS N’ACHÈTENT PLUS”: POUR LE PATRON DE SUPER U, LES FRANÇAIS DÉCONSOMMENT

March 27, 2024

Pascal Samama

Pascal Samama

Le 27/03/2024 à 10:00

“On est en déconsommation en France aujourd’hui” affirme Dominique Schelcher, PDG de Système U

https://imasdk.googleapis.com/js/core/bridge3.629.1_debug_en.html#goog_1840218631Mute

Sur BFMTV, Dominique Schelcher, PDG de Système U, constate un phénomène de déconsommation avec une tendance: les consommateurs se détournent des produits à plus de 3 euros.

L’inflation ralentit, mais a durablement changé les habitudes des consommateurs. Et pas dans le sens des distributeurs. Dominique Schelcher, PDG de Système U, constate un phénomène de déconsommation chez les consommateurs. Cette tendance se concrétise par un nouveau plafond tarifaire pour certains produits.

“Le prix moyen acheté, c’est 2,85 euros. Selon la dernière tendance des panélistes, les produits de plus de 3 euros sont en baisse de volume”, constate Dominique Schelcher.

En tête de liste, les produits de beautés sont affectés par cette barrière. Mais selon le dirigeant de Système U, elle touche tous les produits, même ceux en promotion.

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“La promotion est en difficulté. Acheter un grand lot qui va rester dans [le] placard, a plus de 3 euros, ça n’intéresse pas”, observe Dominique Schelcher.

Consommation: “Les Français délaissent les grandes marques” assure Dominique Schelcher, président de Système U

https://imasdk.googleapis.com/js/core/bridge3.629.1_debug_en.html#goog_1840218633Play Video

“On est en déconsommation”

Les seuls produits à échapper à cette tendance sont ceux de “plaisir, comme le chocolat, les gâteaux ou l’alcool“, signale le dirigeant. “Mais à part ça, les consommateurs ont pris de nouvelles habitudes et ça va durer. Un nouveau rapport à la consommation s’est installé”.

Coup de chaud sur les prix du chocolat – 26/03

Coup de chaud sur les prix du chocolat – 26/03

5:31

“On est en déconsommation en France. L’impact de l’inflation, c’était d’abord de l’arbitrage: moins de non-alimentaires, moins de produits frais traditionnels, moins de grandes marques au profit de marques de distributeurs”.

Cette “déconsommation” s’observe également dans la baisse des volumes achetés. Le recul était de -4,5% en janvier et de -1,2% en février. En clair, “les gens achètent moins”, regrette Dominique Schelcher qui voit une forte baisse des passages en caisse.

“Dans tous les magasins en France, 39 milliards d’articles qui passent au scanner. 850 millions ont été déconsommés l’année dernière”.

“Il y a une grande parte des Français qui ne s’en sortent pas avec cette inflation”, constate le patron de Système U.

Pascal Samama

https://twitter.com/PascalSamamaPascal Samama

#Bonheur –«10 choses auxquelles il faut renoncer pour être heureux …» #Happiness–(si ça vous fait pas chier qu’on soit heureux …)

March 20, 2024

Lifestyle

Apprenez à lâcher prise et à changer vos habitudes pour une vie pleine de joie.

Par Dulce Moncada

23 décembre 2023

10 choses auxquelles il faut renoncer pour être heureux

C’est un fait : il y a des choses auxquelles il faut renoncer pour être heureux, des choses qu’il faut lâcher et cesser de porter ou dont il faut simplement se décharger. Nous savons que le chemin vers une vie pleine et satisfaisante n’est jamais facile, mais laissez-nous vous dire que ce n’est pas non plus un objectif inaccessible. Le bonheur consiste à faire des choix qui vous libèrent de ce qui vous empêche de profiter pleinement de votre vie.

+

11 BEST Travel Guides for 2023 [Websites & Guidebooks]

https://theatlasheart.com/best-travel-guides/

{Under Construction]

#murakami « Devenir libre, qu’est-ce que cela veut dire finalement ? … » #Libre

March 14, 2024

« Devenir libre, qu’est-ce que cela veut dire finalement ? Est-ce que cela signifie réussir à s’échapper d’une cage pour s’enfermer dans une autre, beaucoup plus grande ? »

Haruki Murakami

#douche –“Le Camion Douche ” #sansabri

March 12, 2024


Le Camion Douche

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On fait un bref Tour de France des camion-douche; Toulouse pour commencer

Lutter contre l’exclusion sociale 

Le Camion Douche est une association à but non lucratif, loi 1901 qui a pour but de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

L’association Le Camion Douche  a pour objectif de venir en aide et d’accompagner au plan individuel les personnes en situation de pauvreté, d’isolement et d’exclusion, notamment les sans-abris et les mal–logés de Toulouse et sa périphérie.

Un accès gratuit à l’hygiène corporelle

L’association aide à l’insertion ou la réinsertion sociale et professionnelle des personnes en grande difficulté en leur donnant accès à un dispositif d’hygiène mobile.

A travers ces dispositifs, nous voulons permettre aux plus démunis d’accéder gratuitement à l’hygiène corporelle : douche, produits d’hygiène, vêtements.

​Des services d’hygiène mobiles qui offrent aux  sans–abris et aux mal–logés de Toulouse et sa périphérie

  • Un accueil et un échange sur les besoins au niveau de l’hygiène.

  • L’accès à l’hygiène corporelle, douche et produits d’hygiène à disposition.

  • La distribution de kits d’hygiène et de sous – vêtements.

Le Camion Douche fonctionne de mars à décembre à Toulouse

​​LES SORTIES

Siège social et Local Logistique 

Association Le Camion Douche

29 rue Pierre Semard 31140 Saint-Alban

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Contacts

07 83 77 38 17 / 06 37 31 45 17

lecamiondouche@gmail.com

N° SIRET : 802 001 875 00011 

Association à but non lucratif, loi 1901

#Ruffin –“mon plan « Océane » “

March 12, 2024

Pénurie de saisonniers : mon plan « Océane » pour les hôteliers

https://francoisruffin.fr/penurie-de-saisonniers-mon-plan-oceane-pour-les-hoteliers/

Pénurie de saisonniers : François Ruffin propose le camping gratuit pour loger les étudiants

solution•« On a un gouvernement qui manque absolument de pragmatisme », a dénoncé le député insoumis de la Somme

Le 4 décembre 2019, à Paris, le député de La France insoumise Francois Ruffin dans le studio du journal « 20 Minutes ».
Le 4 décembre 2019, à Paris, le député de La France insoumise Francois Ruffin dans le studio du journal « 20 Minutes ». - Olivier Juszczak / 20 Minutes / 20 Minutes

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20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Publié le 01/06/2023 à 16h17 • Mis à jour le 01/06/2023 à 16h25

Des milliers d’offres d’emplois saisonniers n’ont toujours pas été pourvues. La faute, notamment, à une pénurie de logements. Pour y remédier, le député insoumis François Ruffin a demandé ce jeudi le camping gratuit pour les étudiants acceptant des emplois saisonniers.

Face aux tensions de recrutement persistantes, le gouvernement a lancé mercredi un plan triennal 2023-2025 pour les saisonniers, prévoyant des propositions de formation, un accompagnement renforcé pendant l’intersaison ou encore des mesures pour faciliter le logement. « On a un gouvernement qui manque absolument de pragmatisme », a critiqué sur France Info le député de la Somme, en formulant sa proposition, « le plan Océane », un « plan d’une simplicité effrayante ».

Payer des « bouts de camping sur tous les campings de la côte »

« On met en face le besoin des hôteliers avec le besoin des étudiants », celui d’un camping gratuit qui « résout le problème du logement », a-t-il expliqué. « Je suis le gouvernement, je réunis les syndicats étudiants, je réunis des syndicats hôteliers et je dis : “Je paie des bouts de camping sur tous les campings de la côte” », a-t-il développé.

« L’autre problème aujourd’hui, c’est la dépression dans la jeunesse française. Il faut ouvrir des perspectives », a aussi avancé le parlementaire. « Pourquoi les Picards de chez moi devraient rester en Picardie ? Pourquoi ils n’auraient pas le droit d’aller voir la Côte d’Azur ? (…) Vous offrez ça et de l’autre côté, il y a une garantie des hôteliers de dire : je paierai 2.000 euros par mois et ils rentrent en septembre pour redémarrer leurs études avec 4.000 euros dans leur poche », a-t-il ajouté.

Des logements sociaux pour les saisonniers ?

Le gouvernement veut encourager la mise en location de logements universitaires et des internats scolaires vides l’été : il vise un objectif de 6.000 saisonniers logés par ce biais en 2025. Il souhaite aussi qu’un millier de logements du parc social bénéficient aux saisonniers, en plus des 2.090 qui ont été fléchés vers les moins de 30 ans pour des contrats de location d’un an maximum.

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De même, le « bail mobilité », un contrat de location de courte durée d’un logement meublé destiné aux étudiants ou aux personnes en mobilité professionnelle, sera « adapté aux contraintes des saisonniers », a précisé le ministère du Tourisme, car il est « peu utilisé depuis sa création ».

#Lejournaldu pauvre –” “Life’s most persistent and urgent question is, ‘What are you doing for others?”

March 12, 2024

“Life’s most persistent and urgent question is, ‘What are you doing for others?” .