Archive for February, 2013

Pratiques –Toulouse et région …

February 17, 2013

Lieux d’accueil et centres d’hébergement

Accueil d’Urgence Femmes Pont Vieux

Public :
Capacité : 35 places.

Informations sur le centre :
CHRS accueil femmes seules ou avec enfants. Admission immédiate en urgence dans la mesure des places disponibles. Pl: 35 (+15 la période hivernale).

Adresse :
CHRS Maison des Allées
1 rue du Pont Vieux
31300 TOULOUSE

Téléphone : 05.62.48.52.20
Télécopie : 05.62.48.52.25
Email : contacter ce centre
Site internet :

Accueil d’Urgence Hommes Antipoul

Public :
Capacité : 85 places.

Informations sur le centre :
CHRS tous publics. Admission immédiate en urgence. 85 places

Adresse :
CHRS Maison des Allées
9 rue d’Antipoul
31300 TOULOUSE

Téléphone : 05.34.36.40.36
Télécopie : 05.34.36.40.34
Email : contacter ce centre
Site internet :

Appartements Extérieurs Bonnefoy

Public :
Capacité : 36 places.

Informations sur le centre :
CHRS tous publics. Admission sur entretiens. 36 places

Adresse :
10 allée de l’Eglise Bonnefoy
31500 TOULOUSE

Téléphone : 05.61.58.30.30
Télécopie : 05.61.58.07.13
Email : contacter ce centre
Site internet :

In the News: Série d’immolations après le suicide de Nantes …

February 17, 2013

(on a toujours un peu honte à commenter ce genre d’évenements …
reste que s’il y avait plus de manifs devant Pole Emploi et la CAF
on en serait pas là …)

Série d’immolations après le suicide de Nantes
LE MONDE | 16.02.2013 à 10h22 • Mis à jour le 16.02.2013 à 10h25 Par François Béguin, Jean-Baptiste Chastand et Catherine Rollot

Détresse liée au chômage, à des problèmes personnels ou psychologiques, phénomène de contagion ? Deux jours après le décès d’un chômeur en fin de droits qui s’est immolé par le feu devant une agence de Pôle emploi à Nantes, un homme de 49 ans, lui aussi sans emploi, a tenté, vendredi 15 février, de se suicider de la même manière en pleine rue, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Hospitalisé à l’hôpital Saint-Louis à Paris, il souffre de brûlures aux premier et deuxième degrés, mais ses jours ne sont pas en danger.

Lire aussi Suicide d’un chômeur à Pôle emploi : un drame personnel, juge Hollande

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Alors que le premier cas avait suscité de nombreuses réactions jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, le drame de Saint-Ouen n’a donné lieu à aucune prise de parole officielle. “Ce chômeur était bien inscrit à Pôle emploi, mais il n’avait jamais fait part de son intention de se suicider”, indique Jean Bassères, le directeur de Pôle emploi. Mercredi, juste après l’immolation de Djamal Chaab, à Nantes, M. Bassères avait immédiatement rendu public l’enchaînement des événements qui avaient précédé l’immolation. Il est vrai que le chômeur avait publiquement mis en cause l’agence nationale pour justifier son suicide.

Le nombre de chômeurs en fin de droits a bondi en 2012 (abonnés)

Vendredi, la direction de Pôle emploi insistait sur la différence de contexte et refusait de rentrer dans les détails de la situation du chômeur tant que ses motivations n’ont pas été éclaircies. Même silence au ministère du travail et de l’emploi, alors que Michel Sapin avait sauté dans le premier train mercredi pour se rendre à Nantes.

“DÉSTABILISÉ PAR LA SOLITUDE”

Le drame de Saint-Ouen s’est déroulé rue Emile-Zola, en face d’une école élémentaire. Vers 11 heures du matin, l’homme a mis le feu à ses vêtements, en bas de l’immeuble où il vivait depuis près de six ans. C’est Valérie Renault, la directrice de l’école primaire voisine, qui a rapidement alerté les pompiers. Sa fille a éteint les flammes du pantalon, tandis qu’un ouvrier retirait la chemise enflammée de l’homme. “En attendant les secours, il a dit à ma fille qu’il était seul et sans travail”, raconte la directrice.

Selon l’un de ses voisins, l’homme, propriétaire de son appartement, aurait perdu sa femme en décembre 2009. Il avait travaillé dans le commerce avant d’enchaîner depuis quelques années stages et petits boulots dans la vente.

“Il était un peu désespéré, déstabilisé par la solitude”, témoigne Thomas Dangin, un ancien voisin. “Il avait du mal à trouver ses repères, il passait beaucoup de temps dans le café Internet en bas de l’immeuble et ne parlait que de Facebook.” Un autre voisin, qui a tenu à garder l’anonymat, rapporte que l’homme pouvait “passer des journées à hurler”. “Il me semblait un peu déséquilibré, parfois incohérent dans ce qu’il disait. Il a récemment cassé sa fenêtre en pleine journée.”

Selon la préfecture de Bobigny, la victime touchait l’allocation de solidarité spécifique (ASS), réservée aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits au chômage. Il aurait été reçu la semaine dernière par l’agence de Saint-Ouen dans laquelle il était inscrit.

750 SUICIDES SUPPLÉMENTAIRES

Même si les raisons qui poussent une personne à mettre fin à sa vie sont souvent insondables, pour le psychiatre et professeur de médecine légale Michel Debout, la crise économique n’est pas étrangère à l’augmentation de ces gestes de désespoir. En 2012, ce médecin, qui alerte depuis plusieurs années les pouvoirs publics sur la détresse psychologique des chômeurs, a calculé que le marasme économique avait généré 750 suicides et 10 780 tentatives supplémentaires entre 2008 et 2011.

La majorité des suicides se passent dans l’espace privé, mais certains choisissent de montrer leur désespérance à la face du monde par un acte spectaculaire comme l’immolation par le feu. “Ce geste est à la fois sacrificiel et protestataire, analyse M. Debout. L’individu qui a recours à cette forme de suicide le fait non seulement parce qu’il estime que c’est la dernière façon de se faire entendre, mais aussi pour interpeller la société.”

TROIS AUTRES TENTATIVES D’IMMOLATION

Outre le drame survenu à Saint-Ouen, la journée de vendredi a été marquée par trois autres tentatives d’immolation. En soirée un gérant de magasin de sport, à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), s’est aspergé d’un liquide inflammable. Gravement blessé, il a été transporté à l’hôpital. Plus tôt dans la journée, un collégien de 16 ans de La Rochelle et un homme d’une trentaine d’années de Beaune (Côte-d’Or) ont menacé de commettre le même geste.

Malgré des profils et des motivations a priori différents, ces immolations en série ne surprennent pas les spécialistes. “Il peut y avoir un effet d’imitation, voire d’identification chez certaines personnes fragiles, qui voient dans le suicide des autres un signe, un déclic pour franchir à leur tour le pas”, explique M. Debout, pour qui la création d’un observatoire sur le suicide pour mieux connaître et prévenir ce risque est plus que jamais une nécessité en temps de crise. Une revendication ancienne qui pourrait aboutir. Mardi 12 février, la ministre de la santé, Marisol Touraine, lors un discours devant le Conseil économique, social et environnemental, s’est engagée dans ce sens.

L’ÉTAT DU MAL-LOGEMENT EN FRANCE in —

February 14, 2013

La situation du logement en France

Tenir les engagements du président de la République de 500 000 nouveaux logements annuels dont 150 000 logements sociaux d’ici à la fin du quinquennat, telle est la priorité 2013 de Cécile Duflot. Tout savoir sur la situation du logement en France grâce à notre infographie animée.

30/01/2013

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sig-infographie-logement-une-priorite-du-gouvernement.pdf

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http://fondation-abbe-pierre.fr/_pdf/rml-18.pdf

Préface

LA SYNTHÈSE DU RAPPORT 2013
SUR L’ÉTAT DU MAL-LOGEMENT EN FRANCE
La politique du logement face à la montée
de la pauvreté et des précarités

Notre 18e rapport annuel a ceci de particulier qu’il est le premier à être publié
après que François Hollande — alors candidat à l’élection présidentielle —
a signé le 1er février 2012, le Contrat social pour une nouvelle politique du
Logement que la Fondation Abbé Pierre avait conçu.
Cet engagement n’est pas anodin car de nombreuses personnes mal logées
ou non logées et de nombreux acteurs du logement témoins de la signature
de ce contrat attendent désormais que les actes soient mis en conformité avec
les intentions.
Parce qu’il est temps que le monde politique dans son ensemble prenne toute
la mesure de la crise du logement qui touche à des degrés divers 10 millions
de personnes dans notre pays, et qu’il apporte rapidement des réponses aux
souffrances qu’elle génère. Il y a également urgence, puisque les contours de
cette crise sont en évolution permanente et qu’il est nécessaire d’agir vite pour
éviter que les mesures à prendre ne se révèlent inefficaces, compte tenu du
temps parfois long qui sépare la prise de décision des effets que l’on en attend.
C’est ce que montre ce rapport 2013, où l’on comprend que les cellules familiales
ont évolué plus rapidement que l’action publique menée dans le domaine du
logement pour y répondre — mettant ainsi de nombreux ménages dans des
situations de mal-logement ou de fragilité extrême. C’est ce que montre ce
rapport 2013, où l’on comprend que le mal-logement est présent partout dans
notre pays, même si ses formes et son intensité varient fortement selon les
régions et leurs spécificités.
Cette édition fait également un premier état de l’application du Contrat social
qui n’a — pour l’heure — pas été oublié, mais qui doit continuer à donner toute
son ambition à la politique du logement. Une politique qui a aujourd’hui besoin
d’un nouveau souffle et d’une détermination sans faille. La Fondation Abbé
Pierre, au travers de cette analyse et tout au long de l’année, poursuit ainsi
son rôle de veille et d’aiguillon des pouvoirs publics, à l’heure où les enjeux ne
peuvent souffrir d’aucune faiblesse.
Raymond EtiEnnE
Président de la Fondation Abbé Pierre