Archive for August, 2015

#BanquePopulaire –“Elle gagne contre sa banque, qui l’avait privée de tous ses revenus ” #bestof –#worstof

August 28, 2015

Elle gagne contre sa banque, qui l’avait privée de tous ses revenus

Banque Populaire avait prélevé les minimas sociaux de l'une de ses clientes pour couvrir un découvert

Banque Populaire avait saisi les minimas sociaux de l’une de ses clientes pour couvrir un découvert, la justice lui a demandé de les restituer. La banque a fait appel. Une association milite pour une meilleure protection des clients fragiles.

Une histoire qui pourrait créer un précédent. Une femme en difficultés financières a remporté une première manche contre sa banque, Banque Populaire. Emmanuelle Baronnet-Frugès, juriste de formation, s’est en effet engagée dans une procédure judiciaire contre sa banque qui l’avait privée de tous ses revenus, y compris ses minimas sociaux, pour rembourser un découvert de l’ordre de 4000 euros.

«Je n’avais plus rien pour vivre, on vous bloque tous vos moyens de paiement. La banque me laissait utiliser ma carte bleue à hauteur de un euro…confie la juriste à la recherche d’un emploi, je leur ai demandé de me restituer mes allocations mais ils ont toujours refusé». Après 5 mois de bataille, la CAF (Caisse d’allocations familiales) lui a versé ses allocations sur un autre compte.

Mais Emmanuelle Baronnet-Frugès ne comptait pas en rester là. Elle a décidé de porter son affaire devant la justice. Le tribunal d’instance de Palaiseau lui a donné gain de cause en première instance, en basant son jugement sur «la règle de compensation légale». La banque a dû lui restituer les sommes prélévées, soit 2200 euros ainsi que 2000 euros de dommages-et-intérêts. Mais «la banque a décidé de faire appel», souligne Emmanuelle Baronnet-Frugès.

100.000 cas similaires en France chaque année

Si le jugement est confirmé, d’autres cas pourraient suivre. L’Association française des usagers des banques (AFUB), estime en effet que chaque année, près de 100.000 personnes se trouveraient dans des situations similaires. Serge Maître, secrétaire général de l’AFUB, explique que «les huissiers n’ont pas le droit de saisir les minimas sociaux sur les comptes en banque alors qu’à l’inverse les banques ont la possibilité de le faire. Il y a deux poids, deux mesures, qui n’ont pas de sens social. D’autant que les personnes qui se retrouvent dans ces situations sont désemparées et n’ont pas toujours la force de dénoncer ces abus», indique Serge Maître.

Ainsi, l’association lutte de longue date pour faire évoluer le système bancaire actuel. «Nous demandons, depuis 15 ans, le dépôt d’un projet de loi sur une protection des minimas sociaux. Mais nous nous sommes jusqu’à présent heurtés à une grande indifférence de nos interlocuteurs». Reste à savoir si la justice confirmera le jugement en appel d’Emmanuel Baronnet-Frugès et si son cas fera jurisprudence.

#JournalduPauvre –” L’arnaque des banques : une conséquence du système économique actuel, Jacques Cheminade ” #bestof

August 28, 2015

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L’arnaque des banques : une conséquence du système économique actuel

Jacques Cheminade
mardi 16 novembre 2004
 Solidarité et progrés …
[NDE. On pourrait consacrer un Blog ou un Site Internet aux Banques et la BPA en particulier … Bien comprendre que tant que le spauvres gens ne vont pas s’agiter en Fr’ance: on ne va pas retropuver la Solidarité –des Banques d’Epargne, des Banques vraiment Populaires , coopératives et autres … jw]
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L’arnaque à laquelle se livrent les six grands réseaux bancaires français – BNP-Paribas, groupe Banque populaire, groupe Caisse d’épargne, Crédit agricole-Crédit lyonnais, Crédit mutuel, Société générale – sur la gestion des crédits et des comptes de particuliers, c’est-à-dire à l’encontre de vous et moi, vient d’être confirmée par une enquête d’UFC-Que choisir (octobre 2004). Il ne s’agit pas d’un scandale propre à ces établissements. C’est bien plus grave : leur gestion n’est que le reflet de la manière dont opère le système économique actuel. En effet, ces banques pillent les petits et réalisent à leurs dépens des marges bénéficiaires énormes (progrès de 30 à 50% au cours du premier semestre 2004), alors qu’elles-mêmes spéculent sur les marchés financiers internationaux avec le produit de ce pillage et offrent aux gros clients des conditions « étudiées « bien plus favorables ! Elles fournissent ainsi de moins en moins d’énergie à l’économie sous forme de crédits productifs et ne prêtent qu’à ceux qui disposent déjà de fonds ou de patrimoines importants.

Qu’est-ce qu’une banque ?

Une banque, normalement, dans une économie en croissance physique et humaine comme celle de l’après-guerre, créait de la monnaie en fournissant du crédit à l’économie, sous la tutelle étroite de la Banque de France. Ainsi, le crédit pouvait être dirigé en fonction d’un projet national, coordonné avec les projets d’autres pays. Les banques gardaient également l’argent.

Aujourd’hui, elles ne gardent plus l’argent (90% des transactions des Français sont effectuées sous forme de mouvement de cartes bancaires ou de chèques) et n’alimentent plus la croissance réelle des entreprises. Alors, que sont-elles devenues et que font-elles ? Elles sont devenues privées, et elles battent monnaie hors de tout contrôle politique national, sous contrôle de la Banque centrale européenne (BCE), qui applique la politique financière malthusienne dominante. M. Jean-Claude Trichet, ex-membre du PSU et haut fonctionnaire volontariste, devenu président de la BCE et monétariste malthusien, est un exemple concret de cette conversion.

Que font aujourd’hui les banques ?

La BCE dit que l’argent doit être rare et cher. Les banques prêtent donc ce bien précieux aux riches, qui présentent moins de risques de défaillances que les pauvres.

Elles écartent les très pauvres du système : selon les estimations des travailleurs sociaux et des associations de lutte contre l’exclusion, la France compterait aujourd’hui au moins six millions d’« oubliés du système bancaire ». Puis elles s’efforcent de tirer le maximum des moins pauvres et des classes moyennes. Comment ? En inventant des frais payants qu’elles baptisent « nouveaux services » et en salant ceux qui existent déjà. C’est l’arnaque dont parle Que choisir.

Les banques ont ainsi trouvé cent quatre-vingts motifs de facturation, alors qu’il y a quinze ans, on pouvait compter ces services sur les doigts des deux mains ! Pour taxer ces opérations, elles ont eu recours à l’informatisation. Grâce aux ordinateurs, elles ont obtenu que le client fasse l’ancien boulot du guichetier, qu’en plus il paye pour ça et que le guichetier soit viré. Dans les manuels de gestion, cela s’appelle « modernisation ».

Catalogue des rackets

UFC-Que choisir a établi les marges bénéficiaires de sept grandes banques sur trois services parmi les plus usuels : virements, prélèvements et retraits d’argent dans les distributeurs automatiques de billets.

La mise en place d’un prélèvement est gratuite pour le client, mais elle est facturée aux bénéficiaires (opérateurs télécoms, assureurs…) s’ils sont privés. Leur marge moyenne tourne autour de 65 à 70% par prélèvement ! Cependant, les banques vont encore plus loin et tentent désormais de tarifer ce service aux particuliers.

La mise en place d’un virement permanent est facturée par trois établissements et tous prélèvent un euro lors de la réalisation de l’opération. Cependant, en ajoutant à ces prix facturés les revenus indirects générés par un virement (placements financiers de la banque) et en intégrant les coûts commerciaux, la marge dégagée devient énorme. Pour un virement occasionnel au guichet, les frais sont de 2 euros, avec 60% de marge bénéficiaire pour la banque !

Quant aux automates DAB, la majorité des banques facture 1 euro chaque retrait « déplacé » (c’est-à-dire effectué sur un automate d’un réseau concurrent), suivant la BNP qui a ouvert la voie en 1996. La tarification est assortie d’une franchise autorisant un nombre de retraits limités par mois, mais plus il s’agit d’une carte haut de gamme, plus la franchise est importante, suivant le principe généralement appliqué de faire payer les moins pourvus. Résultat : une marge bénéficiaire d’environ 35 % sur chaque opération (11% pour La Poste, qui est – pour combien de temps encore ? – la dame patronnesse du système). Il est vrai que si vous demandez de l’argent liquide au guichet, ce sera pire : le Crédit lyonnais prélève 7,50 euros pour chaque retrait !

Cependant, prélèvements, virements et retraits dans un DAB ne sont qu’un aspect du scandale. La cotisation annuelle pour une carte bancaire est particulièrement élevée en France, en moyenne deux fois plus chère qu’en Allemagne. Et le coût d’un changement de banque assomme le client : l’UFC a évalué le coût de clôture à 335 euros en moyenne (frais de clôture, transfert de plan d’épargne logement, transfert d’actions et d’obligations, etc.).

Résultat de ces rackets : selon l’Institut national de la consommation, le coût d’utilisation d’un compte de dépôt à vue a augmenté de 129% en 18 ans (trois fois plus que l’indice général des prix à la consommation). Globalement, les clients vaches à lait ont ainsi permis aux banques d’atteindre en moyenne des marges supérieures à 90% !

Que faire ?

L’on ne peut, dans le système actuel, pas faire grand-chose individuellement. D’abord, le coût d’un changement de banque est, nous l’avons vu, très élevé. Ensuite, toutes les banques pratiquent de plus en plus des tarifs analogues et ont manifestement conclu un « pacte de non agression commerciale sur le prix des services », selon M. Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir. Enfin, si l’on est parmi les plus pauvres, l’exclusion du service est totale.

Collectivement, Que choisir entend agir sur plusieurs fronts et propose une couverture bancaire universelle gratuite (CBU) de la même manière que la CMU a été généralisée pour permettre à tous l’accès aux soins médicaux. Il propose aussi une normalisation dans la présentation des frais bancaires, afin que les comparaisons soient possibles entre établissements, une diminution des marges excessives et la suppression des barrières au changement de banque afin qu’une concurrence puisse jouer.

Cependant, pour utiles qu’elles soient, toutes ces propositions se situent dans le cadre du « marché » actuel : lutte de tous contre tous et loi du plus fort. Dans ce cadre, il est logique que les pauvres et les très pauvres soient exclus, les moins pauvres et les classes moyennes rackettés et les plus riches servis par la rente financière. C’est le système qui ainsi court à sa perte, en détruisant la substance économique et physique sur laquelle il repose et en pénalisant l’industrie et le travail humain.

Les banques ne pourront redevenir de vraies banques, alimentant l’économie, que si une volonté politique redonne le la du bien commun, à partir d’une banque nationale.

#Obviously–Cher Pôle emploi: “”J’ai oublier mon rdv, parce que j’ai beaucoup de chose en tête “

August 20, 2015

#Bestof–

Journal du Pauvre en France

Livre: “Cher Pôle emploi”, la supplique des chômeurs en détresse

Par Alexia Eychenne, publié le 25/05/2015 à 18:09 , mis à jour le 26/05/2015 à 13:56

"Cher Pôle emploi" rassemble des lettres envoyées par des chômeurs à leur agence.

“Cher Pôle emploi” rassemble des lettres envoyées par des chômeurs à leur agence.

afp.com/Philippe Huguen

Menacés de perdre leurs allocations, les demandeurs d’emploi se tournent souvent vers Pôle emploi pour implorer sa clémence. La réalisatrice Nora Philippe a compilé une trentaine de leurs lettres, comme autant de fragiles bouteilles à la mer.

“Bonjour ou bonsoir selon le temps et les circonstances où vous recevez mon information”, lance, en guise de salut, un chômeur à Pôle emploi. “J’ai pas l’habitude de rater les rendez-vous”, poursuit-il dans sa lettre. Pour une fois, pourtant, il ne se présentera pas à l’entretien prévu. Le motif? “Je vous informe que je vais chez mon frère à Bruxelles pour voir mon père qui…

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#bestof –#rappel –” Présentation “

August 8, 2015

(bien sûr, il y a des posts qui reviennent *et des articles que l’on aimerait ne pas manquer …et DAL, et Jeudi Noir et qqs un/es –comme Leila Bakhti  –qui s’agitent parfois)

Il y a une ou deux choses que tout le monde sait : tout le monde, c’est-à-dire, tous ceux/celles qui vivent avec moins de 750 € par mois … mais dont personne ne parle:

si il y a un pb merdique en France: c’est bien le logement !

La violence, l’a-culture, l’analphabetisme, l’ignorance: oui

mais, ai-je signalé le probleme numero uno: le Logement, vous dis-je:  I thought so.

*Ici: Copy & paste –on reproduit des articles qui en veulent la peine, on pense, t’es sûr qu’ils lisent, les pauvres (entendu–sic)

#bestof: “Petit Livre Noir du Logement …”

August 8, 2015

Journal du Pauvre en France

Le petit livre noir du logement

« Studio, 14 m2, 650 euros par mois. » Vous pensez avoir mal lu ? Détrompez-vous, les annonces de ce type ne manquent pas… À partir d’enquêtes de terrain et de données chiffrées, ce livre manifeste dresse un état des lieux de la crise du logement en France : loyers prohibitifs, scandale des appartements vacants et des bureaux vides, dérives des programmes de rénovation urbaine, inadaptation et marchandisation du parc HLM, fracture immobilière générationnelle, mirage de l’accession à la propriété, résurgence des bidonvilles…
Cette expertise militante, plongeant au cœur d’un scandale français, se veut également un réquisitoire contre la démagogie du « Tous propriétaires ! », slogan remis au goût du jour par le président Sarkozy.
Enfin, parce qu’ils font toujours partie des nombreux « galériens du logement »…

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#JournalduPauvre — ” QU’EST-CE QUE LE DROIT AU COMPTE ? ” …

August 8, 2015

Comme le pb de la domiciliation: cela nous semble crucial pour des gens

qui ont une vie difficile …

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AUCUNE BANQUE N’ACCEPTE DE M’OUVRIR UN COMPTE : QUE FAIRE ?

Une banque a le droit de vous refuser l’ouverture d’un compte bancaire.  Elle peut le faire sans avoir à vous donner les raisons de sa décision.  Cependant, elle doit, sur demande écrite de votre part, vous remettre  gratuitement une attestation de refus d’ouverture de compte. Il s’agit  d’un modèle de lettre commun à toutes les banques. Ce document comprend toutes les informations nécessaires pour pouvoir  bénéficier de la procédure du droit au compte (voir ci-dessous),  c’est-à-dire la désignation d’office par la Banque de France d’une  banque qui devra, dans les conditions prévues par la loi, vous ouvrir un  compte de dépôt.

  • QU’EST-CE QUE LE DROIT AU COMPTE ?

    Les personnes physiques domiciliées en France, et également les Français  qui résident à l’étranger, qui ne possèdent pas de compte de dépôt en  France, peuvent demander à la Banque de France de désigner une banque  pour obtenir l’ouverture d’un tel compte. Ce droit est prévu par les  dispositions de l’article L. 312-1 du code monétaire et financier.  Concrètement : vous êtes un particulier et vous ne parvenez pas à vous  faire ouvrir un compte bancaire. La banque qui vous a refusé l’ouverture  d’un compte peut, sur votre demande, transmettre une demande de droit  au compte à la Banque de France. Vous pouvez également vous rendre au guichet d’une succursale de la  Banque de France pour remplir votre demande ou la lui adresser par  courrier.  Votre dossier doit comporter les documents suivants :      – un formulaire de demande de droit au compte (téléchargeable sur notre site),     – une attestation de refus d’ouverture de compte délivrée par une banque,      – une pièce officielle d’identité en cours de validité,      – un justificatif de domicile (facture de moins de 3 mois…)  Où s’adresser ? Cliquez ici.  La banque, qui sera désignée par la Banque de France pour ouvrir le  compte, pourra limiter l’utilisation de ce compte aux services bancaires  de base. Ceux-ci sont gratuits. Ces dispositions sont prévues par les  articles D.312-5 et D.312-6 du code monétaire et financier.  voir les services bancaires de base et l’article L.312-1 du code  monétaire et financier (cliquez ici)

#JournalduPauvre — ” Guide pratique de la domiciliation ” … A Nice comme à Thonon ?

August 8, 2015

Journal du Pauvre en France

QQs articles sur le sujet sur ce Blog: Rappelons que –selon nos informations:—à Thonon comme à Nice –inter alia, on “refuse la domiciliation ” : des critères draconiens (avez-vous de la famille dans le coin, etc) empêchent de faire la demande …

+ More to come🙂

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Guide pratique de la domiciliation
Annexes

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