Deux personnes solitaires (Alma Pöysti, Jussi Vatanen) se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Leur chemin vers ce but louable est obscurci par l’alcoolisme de l’homme, la perte d’un numéro de téléphone, l’ignorance de leur nom et de leur adresse réciproques. La vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur. Cette tragi-comédie teintée d’indulgence est la quatrième partie que l’on croyait perdue de la trilogie de Aki Kaurismäki ( Shadows in paradise, Ariel et La Fille aux allumettes).
Réalisé par : Aki KAURISMAKI Année de production : 2023 Pays : Finlande Durée : 81 minutes Date de sortie : 20.09.2023
Les Nouveaux Chiens de garde est un essai de Serge Halimi concernant les médias, paru en 1997 et actualisé en 20051, qui a connu un très fort succès de librairie (250 000 exemplaires2). Le livre a été adapté au cinéma en France en janvier 2012.
Présentation
Serge Halimi y présente, en quatre chapitres, son analyse de ce qu’il considère comme une collusion entre pouvoirs médiatique, politique et économique, à l’aide d’une étude qui se veut exhaustive sur la télévision et les grands journaux français.
Il entend aussi démonter le traitement parfois partial et complaisant de certains médias français vis-à-vis des sociétés qui en sont les actionnaires.
Il explique aussi le peu de cas qui est selon lui fait des mouvements sociaux et la place prépondérante des faits divers dans les journaux télévisés. Il reprend la thèse selon laquelle « le fait divers fait diversion », selon la formule de Pierre Bourdieu, qui a préfacé ce livre. Dans son dernier chapitre, il souligne les connivences dans le milieu journalistique, facilitant les autopromotions.
Le titre fait référence à l’ouvrage Les Chiens de garde (1932), dans lequel Paul Nizan dénonçait les analyses des philosophes les plus célèbres de son époque : ceux-ci, pour Nizan, garantissaient la perpétuation de l’idéologie bourgeoise, en décrivant l’homme dans son identité idéale et immuable plutôt que dans son existence particulière et matérielle. Le livre de Serge Halimi commence par un exergue extrait de l’ouvrage de Nizan :
« Nous n’accepterons pas éternellement que le respect accordé au masque des philosophes ne soit finalement profitable qu’au pouvoir des banquiers. »
Il se clôt par :
« Parlant des journalistes de son pays, un syndicaliste américain a observé : « Il y a vingt ans, ils déjeunaient avec nous dans des cafés. Aujourd’hui, ils dînent avec des industriels. » En ne rencontrant que des « décideurs », en se dévoyant dans une société de cour et d’argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s’est enfermé dans une classe et dans une caste. Il a perdu des lecteurs et son crédit. Il a précipité l’appauvrissement du débat public. Cette situation est le propre d’un système : les codes de déontologie n’y changeront pas grand-chose. Mais, face à ce que Paul Nizan appelait « les concepts dociles que rangent les caissiers soigneux de la pensée bourgeoise », la lucidité est une forme de résistance. »
Parmi les « chiens de garde » désignés dans le livre se trouvent des personnalités diverses :
Les Nouveaux Chiens de garde a été réédité en novembre 2005, dans une édition actualisée et augmentée1. L’important succès du livre dès sa sortie (plus de 135 000 ventes en moins de six mois) et sa longévité font de cet opuscule un évènement dans le monde de l’édition. Comme le souligne lui-même l’auteur, « ce succès est la démonstration qu’il est faux de dire que l’information sur les médias n’intéresse pas les gens sous prétexte que cela n’intéresse que les journalistes. Ensuite, il traduit un agacement du public à l’égard de ceux qu’on voit en permanence et dont les livres intéressent de moins en moins de lecteurs. Enfin, il est une preuve supplémentaire qu’un succès de librairie peut se construire en dehors du système classique et obligatoire de notoriété médiatique »3.
Réception critique
Refusant de promouvoir son livre dans les médias, Serge Halimi n’est guère couvert d’éloges par ces derniers. Après un silence de plusieurs mois, la plupart des « chiens de garde » cités dans l’ouvrage — ainsi que leurs auxiliaires — réagissent avec véhémence. « Serge Halimi accomplit dans Les Nouveaux chiens de garde le prodige rétro de constituer tous les non-marxistes de France en serviteurs du Grand Capital » réplique ainsi Alain Finkielkraut4. Patrick Poivre d’Arvor s’énerve : « C’est du terrorisme intellectuel doublé d’une façon archaïque de voir le monde. »5. Autre protagoniste du livre, Alain Duhamel condamne : « La fraternelle entraide qu’il caricature est aussi, croyez-moi, un système de concurrence sauvage. C’est un livre archaïque »6. Les critiques négatives font florès : Laurent Joffrin dans Libération7 ; Philippe Tesson dans Le Figaro Littéraire8, etc.
En février 1998, Edwy Plenel, alors directeur de la rédaction du Monde usant selon Didier Eribon d’« une brutalité autoritaire et institutionnelle… bien loin de la vertueuse éthique du débat dont il fait mine de se réclamer aujourd’hui »9, prend sa plume dans Le Monde diplomatique pour critiquer vertement le livre.
Avec près de 150 000 exemplaires vendus, le livre est un succès et se voit, en 2005, actualisé et augmenté. Dans cette nouvelle édition, il est aussi question du traitement médiatique du référendum sur le traité constitutionnel européen.
Autres utilisations de l’expression
Régulièrement, une nouvelle actualisation des « nouveaux chiens de garde » apparaît dans le paysage audiovisuel ; notamment des documentaires disponibles sur internet.
Adaptation au cinéma
En 2011, le sujet du livre (omniscience et omniprésence des journalistes au service des puissants du système) trouve une actualisation en inspirant un film documentaire éponyme réalisé par Gilles Balbastre et Yannick Kergoat avec la collaboration de Serge Halimi, Renaud Lambert et Pierre Rimbert. Le film du même nom adapté que le livre, Les Nouveaux Chiens de garde, réalisé donc par Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, est sorti au cinéma en France en janvier 2012.
À la 38e minute, cet extrait du livre est lu : « La pensée bourgeoise dit toujours au Peuple : « Croyez-moi sur parole ; ce que je vous annonce est vrai. Tous les penseurs que je nourris ont travaillé pour vous. Vous n’êtes pas en état de repenser toutes leurs difficultés, de repasser par leurs chemins, mais vous pouvez croire les résultats de ces hommes désintéressés et purs. De ces hommes marqués d’un grand signe, ces hommes qui détiennent à l’écart des hommes du commun pour qui ils travaillent, les secrets de la vérité et de la justice. » »10.
A 2002 revision takes account of developments such as the fall of the Soviet Union. A 2009 interview with the authors notes the effects of the internet on the propaganda model.[3]
Background
Origins
Chomsky credits the origin of the book to the impetus of Alex Carey, the Australian social psychologist, to whom Herman and Chomsky dedicated the book.[4] The book was greatly inspired by Herman’s earlier financial research. Since Herman’s contribution to the book was so important, Chomsky insisted on putting Herman’s name in front of his name, contrary to the pair’s habit of alphabetic listing. Herman and Chomsky were close friends for fifty years.[5]
Authorship
Herman was a professor of finance at Wharton School at the University of Pennsylvania,[6] and Chomsky is a linguist and activist scholar, who has written many other books, such as Towards a New Cold War.[6][7] Before Manufacturing Consent was published in 1988, the two authors had previously collaborated on the same subject. Their book Counter-Revolutionary Violence: Bloodbaths in Fact & Propaganda, a book about American foreign policy and the media, was published in 1973. The publisher for the book, a subsidiary of Warner Communications Incorporated, was deliberately put out of print after publishing 20,000 copies of the book, most of which were destroyed, so the book was not widely known.[8]
According to Chomsky, “most of the book [Manufacturing Consent]” was the work of Edward S. Herman.[9]: 8 Herman describes a rough division of labor in preparing the book whereby he was responsible for the preface and chapters 1–4 while Chomsky was responsible for chapters 5–7.[9]: 204 According to Herman, the propaganda model described in the book was originally his idea, tracing it back to his 1981 book Corporate Control, Corporate Power.[9]: 205 The main elements of the propaganda model (though not so-called at the time) were discussed briefly in volume 1 chapter 2 of Herman and Chomsky’s 1979 book The Political Economy of Human Rights, where they argued, “Especially where the issues involve substantial U.S. economic and political interests and relationships with friendly or hostile states, the mass media usually function much in the manner of state propaganda agencies.”[10]
The book introduced the propaganda model of communication, which is still developing today.
The propaganda model for the manufacture of public consent describes five editorially distorting filters, which are said to impact reporting of news in mass communications media. These five filters of editorial bias are:
Size, ownership, and profit orientation: The dominant mass-media outlets are large profit-based operations, and therefore they must cater to the financial interests of the owners such as corporations and controlling investors. The size of a media company is a consequence of the investment capital required for the mass-communications technology required to reach a mass audience of viewers, listeners, and readers.
The advertising license to do business: Since the majority of the revenue of major media outlets derives from advertising (not from sales or subscriptions), advertisers have acquired a “de facto licensing authority.”[11] Media outlets are not commercially viable without the support of advertisers. News media must therefore cater to the political prejudices and economic desires of their advertisers. This has weakened the working class press, for example, and also helps explain the attrition in the number of newspapers.
Sourcing mass media news: Herman and Chomsky argue that “the large bureaucracies of the powerful subsidize the mass media, and gain special access [to the news], by their contribution to reducing the media’s costs of acquiring […] and producing, news. The large entities that provide this subsidy become ‘routine’ news sources and have privileged access to the gates. Non-routine sources must struggle for access, and may be ignored by the arbitrary decision of the gatekeepers.” Editorial distortion is aggravated by the news media’s dependence upon private and governmental news sources. If a given newspaper, television station, magazine, etc., incurs disfavor from the sources, it is subtly excluded from access to information. Consequently, it loses readers or viewers, and ultimately, advertisers. To minimize such financial danger, news media businesses editorially distort their reporting to favor government and corporate policies in order to stay in business.[12][clarification needed]
Flak and the enforcers: “Flak” refers to negative responses to a media statement or program (e.g. letters, complaints, lawsuits, or legislative actions). Flak can be expensive to the media, either due to loss of advertising revenue, or due to the costs of legal defense or defense of the media outlet’s public image. Flak can be organized by powerful, private influence groups (e.g. think tanks). The prospect of eliciting flak can be a deterrent to the reporting of certain kinds of facts or opinions.[12]
Anti-communism/war on terror: Anti-communism was included as a filter in the original 1988 edition of the book, but Chomsky argues that since the end of the Cold War (1945–91) anticommunism was replaced by the “war on terror” as the major social control mechanism.[13][clarification needed]
The Propaganda model of communication and its influence over major media organizations
The propaganda model describes the major pillars of society (the public domain, business firms, media organizations, governments etc.) as first and foremost, profit-seekers.[14] To fully consider the effects of the propaganda model, a tiered diagram can be drawn. Due to the impressionable and exploitative nature of major media organizations including broadcast media, print media, and 21st century social media, media organizations are placed at the bottom. As the model scales upward, it pans to the larger organizations who are financially capable of controlling advertising licenses, lawsuits, or selling environments. The first level displays the public domain in which prominent ideologies within the masses can influence the intentions of mass media. The second level pertaining to the business firms accounts for the media’s source of information[15] as business firms are wealthy enough to supply information to media organizations while maintaining control over where advertisers can sell their advertisements and stories. The final layer, the governments of the major global powers, are the wealthiest subgroup of the pillars of society. Having the most financial wealth and organizational power, media organizations are most dependent on government structures for financial stability and political direction.
Influence and impact
In 2006, Fatih Tas, owner of the Aram editorial house, along with two editors and the translator of the revised, 2001 edition of Manufacturing Consent were prosecuted by the Turkish government for “stirring hatred among the public” (per Article 216 of the Turkish Penal Code) and for “denigrating the national identity” of Turkey (per Article 301). The reason cited was that the introduction to this edition addresses the 1990s’ Turkish news media reportage of governmental suppression of the Kurdish populace. The defendants were ultimately acquitted.[16][17]
In 2007, from May 15–17 at the 20 Years of Propaganda?: Critical Discussions & Evidence on the Ongoing Relevance of the Herman & Chomsky Propaganda Model conference held at the University of Windsor, Herman and Chomsky summarized developments to the propaganda model on the occasion of the vicennial anniversary of first publication of Manufacturing Consent.[18]
^ Chomsky, Noam. 1996. Class Warfare. Pluto Press. p. 29: “Ed Herman and I dedicated our book, Manufacturing Consent, to him. He had just died. It was not intended as just a symbolic gesture. He got both of us started in a lot of this work.”
^ Herman, Edward, and Noam Chomsky. 1979. The Political Economy of Human Rights, Volume I: The Washington Connection and Third World Fascism. Cambridge: South End Press.
^ Herman, Edward S.; Chomsky, Noam (2011). 製造共識: 大眾傳播的政治經濟學 = Zhi zao gong shi: Da zhong chuan bo de zheng zhi jing ji xue. Beijing: Peking University. ISBN978-7-301-19328-0. OCLC774669032.
Je suis née à Grenoble, dans une famille de 4 enfants. J’ai grandi au milieu des arbres fruitiers et des vignes dans le petit village de Chavannes, dans la Drôme des Collines. Fille d’une mère viticultrice et d’un père proviseur et maire de mon village, j’ai appris très tôt le sens de l’intérêt général.
Par manque de perspectives, de réseaux de transports, d’opportunités de formation ou de travail, comme beaucoup de jeunes drômois-es vivant dans la ruralité, à 17 ans, j’en suis partie. Après une licence de sciences politiques à Lyon 2, puis un diplôme de Relations Internationales et d’Etudes Européennes à l’étranger, j’ai travaillé avec “Ecopeace – les Amis de la Terre Moyen-Orient”, à Bethléem, dans les Territoires Palestiniens, pour appuyer un projet de construction de la paix autour de la réhabilitation du Jourdain. Dès mon retour, bouleversée par les atteintes aux droits civiques, socio-économiques et environnementaux, je me suis engagée avec les Jeunes Verts Européens. Au sein de cette organisation, à l’avant-garde des combats pour l’écologie, la démocratie et les droits des minorités, j’ai coordonné pendant plusieurs années des campagnes auprès de plus de 30 000 jeunes militant-es partout sur le continent. J’ai ainsi participé à promouvoir la voix de la jeunesse et d’une autre Europe. En 2016, j’en suis devenue porte-parole.
photo prise à Paris le 15/02/22 par Basile Mesré-Barjon. Tous droits réservés
Européenne et engagée, je me suis établie à Istanbul, en Turquie, pour appuyer les organisations locales dans l’immense logistique de l’accueil humanitaire dû à la guerre civile en Syrie. J’ai organisé des actions contre la politique migratoire européenne et pour le #safepassage. Rentrée en France suite au coup d’état, je me suis engagée pour l’action climatique en amont de la signature de l’Accord de Paris, pour une Europe sociale, et une autre politique agricole commune. Ces mêmes années, je participe aux Forums Sociaux Mondiaux, rêvant d’un autre monde possible par la coopération transnationale.
La génération climat
J’ai véritablement concrétisé mon engagement pour la justice sociale et environnementale avec l’Affaire du Siècle en 2018. Co-initiatrice de ce recours et ses plus de deux millions de soutiens, j’ai été au cœur du mouvement climat, un mouvement climat vibrant aux rythmes des grandes marches climat de 2019 coordonnées depuis “la base”, lieu pour la justice climatique et sociale à Paris. Dans la Drôme, j’ai également accompagné un lavandiculteur dans son combat pour réhausser l’ambition climatique des institutions européennes.
En 2021, de retour dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes, après un passage au Parlement européen, je me suis engagée dans les élections régionales, et ai participé, en tant que directrice de campagne de Fabienne Grébert, à faire élire le plus grand groupe écologiste d’opposition en région de France!
Parce que nous étions uni-es, parce que notre enthousiasme et notre détermination n’avait pas de limites, nous avons réussi à faire basculer la 3e circonscription de la Drôme lors des élections législatives 2022. La suite s’écrit maintenant, à plusieurs mains.
Élue avec près de 30 000 voix, je suis plus que jamais attachée à défendre nos territoires et les voix des habitantes et habitants des 238 communes de notre belle circonscription. A l’Assemblée nationale, je mettrai toute mon énergie au service des grandes réformes sociales, écologiques et démocratiques dont nous avons tant besoin.
Saadia –Histoire De la Jeune Fille marocaine qui essaya, un jour, d’aider une vieille Dame —hashtag#DouceFrance … C’est l’histoire d’une jeune Fille marocaine—on l’appellera Saadia dans l’histoire ( –not her real name …) qui m’a raconté cette histoire, un jour d’automne 2023, en Provence près d’Aix-en-Provence. Saadia suit une formation dans un atelier informatique, dans ce bâtiment pas trop neuf. Il y a une vieille dame dans le même groupe. Et, ce soir là … en sortant, Saadia entend un bruit sourd : la vieille dame est tombée dans le couloir , pas très bien éclairé. Saadia se dirige vers la vieille dame et—sans trop y penser –elle ramasse le sac de la vieille dame et, en se rapprochant d’elle, elle lui dit : « je vais vous aider à vous relever, madame …» Précisons que, dans toute cette histoire, au moment où la jeune femme la raconte, c’est plutôt le choc et l’incrédulité qui dominent. Premier geste : la dame lui arrache le sac et Saadia n’y croit pas, elle ne comprend pas. Deuxième geste : la dame la repousse, la repousse alors que saadia vient la relever ! Et là, on imagine un court dialogue : « mais, j’essaie de vous aider… –Ne me touchez pas ! » avant l’abandon, en état de choc ; Il faudrait les images , le son ? Mais, on a compris : voilà où en est la France … « je sais bien, je ne suis pas française –», ajoute la jeune femme de Kenitra … Mais, ça n’a rien à voir … «et j’ai vécu dans une communauté d’harmonie »
Commentaire : « Douce France , » –tu parles : il n’en reste rien et on ne peut que la pleurer et s’excuser auprès de Saadia. Jouques Novembre 2023
17 janv. 2022 — Yet another IKEA delivery mess-up + customer service horror story. Ordered a bed online 3 weeks ago (Brimnes), and the delivery date was in 2 …
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Journal du Pauvre en France 
