Archive for October, 2013

in the news: “Un ermite condamné à la réinsertion aux Etats-Unis ” = “Maine ‘hermit’ ordered to re-enter society with counseling ” (FR/EN)

October 30, 2013

 Nota Bene: French and English versions.

Un ermite condamné à la réinsertion aux Etats-Unis

ReutersReuters – mar. 29 oct. 2013

 
  • Le camp de fortune de Christopher Knight, dans les bois du Maine. Cet Américain de 47 ans, qui a vécu 27 ans en ermite dans les bois, a plaidé coupable lundi de vol et de cambriolage en échange de sa participation à un programme de réinsertion. /Photo prise le 4 avril 2013/REUTERS/Police du Maine

    Reuters/Reuters – Le camp de fortune de Christopher Knight, dans les bois du Maine. Cet Américain de 47 ans, qui a vécu 27 ans en ermite dans les bois, a plaidé coupable lundi de vol et de cambriolage en échange …plus  de sa participation à un programme de réinsertion. /Photo prise le 4 avril 2013/REUTERS/Police du Maine  moins 

AUGUSTA, Maine (Reuters) – Un Américain âgé de 47 ans, vivant depuis 27 ans en ermite dans les bois du Maine, a plaidé coupable lundi de vol et de cambriolage en échange de sa participation à un programme de réinsertion.

La juge Nancy Mills, de la Cour supérieure du Maine, a ordonné que Christopher Knight travaille à temps plein et soit scolarisé ou participe à des activités bénévoles. Il doit également bénéficier d’un suivi médical pendant un an, pour assurer son retour au sein de la communauté.

“C’est quelqu’un qui n’a eu de contact avec personne pendant 27 ans”, a souligné son avocat, Walter McKee. “C’est une affaire très particulière, une peine unique pour quelqu’un d’unique.”

Christopher Knight a déclaré s’être réfugié dans la forêt après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en 1986, et n’avoir eu que peu de contact avec d’autres personnes depuis lors.

Arrêté en avril dernier alors qu’il était en train de voler de la nourriture dans un campement de jeunes de l’Etat du Maine, il a plaidé coupable des 13 chefs d’accusation de cambriolage et de vols retenus contre lui.

La police estime que Christopher Knight s’est rendu coupable d’un millier de cambriolages.

Dave Sherwood; Clémence Apetogbor pour le service français

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Christopher Knight, who was arrested April 4 while stealing food from a camp in Rome, Maine.

Reuters 20 hr ago By Dave Sherwood of Reuters
 

Christopher Knight, 47, pleaded guilty Monday to burglary and theft and has been ordered to undergo mental health counseling and return to society.

AUGUSTA, Maine — A Maine man who claims to have spent 27 years living in the woods as a hermit pleaded guilty on Monday to burglary and theft in a deal in which he will receive mental health counseling to re-enter society.

Judge Nancy Mills, of Maine Superior Court, ordered Christopher Knight, 47, to check in weekly with the court to confirm that he is either working full time, attend schooling or volunteering, and undergoing mental health counseling for a year to ensure a “successful” return to the community.

Related: Maine hermit suspected in 1,000 burglaries caught

“This is someone who has had no involvement with anybody for 27 years,” Knight’s lawyer, Walter McKee, said. “It’s a very unique case, a very unique sentence for a very unique person.”

Maine hermit: A camp in a remote section of Rome, Maine, where authorities believe Christopher Knight lived like a hermit for decades.AP Photo: Maine Department of Public Safety

A camp in a remote section of Rome, Maine, where authorities believe Christopher Knight lived like a hermit for decades.

Knight said he walked into the woods in 1986 shortly after he heard about the Chernobyl nuclear accident and claims to have had little human contact since.

He pleaded guilty on Monday to 13 counts of burglary and theft, and was returned to jail to await his release when terms of the agreement are finalized.

‘North Pond Hermit’ pleads guilty to burglary, theft

'North Pond Hermit' pleads guilty to burglary, theft

 
1 day ago Duration: 2:47 Views: 2k WMTW Portland ME

Knight was arrested in April after police said they caught him stealing food and supplies he needed to survive from a summer camp for the disabled along North Pond about 20 miles west of Maine’s capital of Augusta.

Gaunt and pale with a full beard, Knight listened quietly as Mills asked if he understood he would be required to tell his court-appointed case manager “the truth” in order to receive the best rehabilitation treatment possible.

Related: Maine hermit attracts marriage offer

“Who will decide what is the truth?” Knight replied.

McKee said Knight poses no threat to society, but it was still unclear where he would reside upon release.

“That’s been the big issue since day one, where is he going to go?,” said McKee, who said no one knew how Knight might respond to the everyday pressures of society.

District Attorney Maeghan Maloney said the agreement hinged on the nature of Knight’s crimes.

“He was stealing peanut butter. He was not stealing jewelry. And he did not at any point attack a human being. Those were top considerations,” she said.

Knight initially pleaded not guilty when indicted in August, but changed his plea on Monday after lawyers and the judge agreed to the alternative sentence and rehabilitation.

Knight’s case has been romanticized by many, but police say that he committed as many as 1,000 burglaries in order to survive.

Knight’s camp, well-appointed with a tent, sleeping bags and cook stove, was just a few hundred yards from the nearest house. It was hidden among boulders and crevices on a hillside of evergreens, leaving neighbors uneasy for decades.

in the news: ” Une tour du 13e devient le temple éphémère du street-art “…

October 24, 2013

On a déja parlé de la Tour 13; on en reparle 🙂

Si vous étiez aux Blancs Manteaux pour le cinquième anniversaire de l’association Le M.U.R, vous n’avez pas pu rater son installation qui envahissait du sol au plafond le coin gauche du bâtiment. Si vous avez suivi le projet de Magda Danysz aux Bains Douches vous n’avez pas pu passer à côté de sa sphère construite à partir des lattes du parquet de l’ancienne boîte de nuit, tout ça sans parler de son intervention dans la Tour 13 réalisée avec les anciennes portes de l’immeuble…

http://www.graffitiartmagazine.com/index.php?post/Sambre-au-Mur-XIII

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Une tour du 13e devient le temple éphémère du street-art

crédits : Mairie de Paris/Marc Verhille
[22/10/2013]Vous aviez peut-être déjà remarqué cette tour décorée d’un gigantesque graffiti orange en bord Seine dans le 13e arrdt… La “Tour 13” est depuis plusieurs mois investie par plus d’une centaine de graffeurs du monde entier. Tout le mois d’octobre, le public pourra visiter cette oeuvre d’art éphémère, avant sa destruction début novembre. Explications.

D’habitude, les murs en plein air ont leur prédilection. Invités à s’exprimer du sol au plafond dans un immeuble parisien promis à la démolition, des artistes Street Art parmi les plus renommés, excités par ce graal inespéré, se bousculent pour participer à cette expérience.

Spécialisée dans le graffiti, la galerie parisienne Itinerrance est à l’origine de ce défi artistique aussi fou qu’éphémère, avec le soutien du propriétaire de cet immeuble de 9 étages situé en bord de Seine, quai d’Austerlitz, dans le XIIIe arrondissement. Désertée par ses locataires relogés et prioritaires pour un futur bâtiment flambant neuf, cette tour défraîchie des années 1960 sera entièrement détruite début novembre.

Depuis 7 mois, plus de 100 graffeurs de 16 nationalités, venus à leurs frais, ont investi les lieux pour cette carte blanche exceptionnelle, la première à cette échelle dans l’univers du Street Art.

Brésiliens, Saoudiens, Tunisiens, Iraniens, Espagnols, Australiens ou Français, les artistes enthousiastes se sont partagés les 36 appartements parfois encore meublés. En tout, une gigantesque toile de 4.500 m2 formée par les murs, les sols et les plafonds, jusque dans les placards.

De l’extérieur, rien ne transparaît de cette ruche artistique en dehors d’un immense graffiti orange et noir d’inspiration orientaliste, de vingt mètres de haut sur la façade.

Un mois pour découvrir cette oeuvre avant la destruction de l’immeuble

“Du 1er au 30 octobre, tous les jours, le public sera invité à découvrir la plus grande exposition collective de Street Art, expérience en totale cohérence avec l’essence même du mouvement. Les visites seront gratuites et il n’y aura rien à vendre”, a expliqué Mehdi Ben Cheikh, responsable de la galerie et artisan du projet.

Avec le soutien de la mairie du 13e et la confiance des bailleurs sociaux, M. Ben Cheikh a créé depuis quelques années un parcours de quinze fresques sur de grands immeubles. “Rêve absolu” “Je passe mon temps le nez en l’air, à repérer de nouveaux murs laids à mettre en beauté!” raconte-t-il. “Quand j’ai appris que cette tour allait être détruite, l’idée de la proposer aux artistes graffeurs m’est apparue comme évidente. Le Street Art a beaucoup de choses à dire, avec une incroyable énergie à la fois créative et politique.”

Graffeur breton, Gaël est l’un des 100 artistes sélectionnés. Il a investi l’un des appartements du 5e étage: “Ce projet, c’est un rêve absolu. Je ne m’attendais pas à une telle proposition.” “Participer à ce projet international est l’occasion de rencontrer d’autres graffeurs, de montrer nos différences”, a estimé Djeda, graffeur saoudien, au 9e étage avec trois autres compatriotes renommés dont Aous et Azooz. Sur le même palier, Alëxone, artiste français, peintre et illustrateur. La tour explose de couleurs à chaque étage.

Au 7e étage, El Seed, Franco-Tunisien, “calligraffeur” reconnu qui a peint le minaret de la mosquée de Gabès (Tunisie) avant de collaborer avec Vuitton, a entièrement gravé au burin et à la main le parquet d’une ancienne salle à manger. Le Français Mosko interroge le visiteur à travers un jeu de vieux miroirs récupérés sur place. Au 4e, Gilbert, né au Togo, nourrit ses oeuvres de son propre métissage. Il a recouvert les murs de graffitis à la seule craie. Au même étage, l’artiste français Katre, familier des lettrages colorés, a reproduit un appartement après un bombardement.

Dans un autre logement, le Français Cintorino a décidé de marier humour noir et gravité “pour bousculer les certitudes”: une pluie de bombes s’abat sur une grande carte de la Syrie en mie de pain.

Add Fuel et Belem (Portugal), Lacurci (Italie), Walker (Grande-Bretagne), Indie 184 (Etats-Unis), C125, Sowat, Julien Colombier et Baudelocque (France), Shoof (Tunisie), Vexta et Jimmy C (Australie) et Maryam (Arabie saoudite) ont également participé à cette résidence qui se prolonge avec une expérience virtuelle et digitale (www.tourparis13.fr). Dès le début, la chaîne de télévision France Ô a immortalisé ce bouillonnant processus créatif avec un documentaire qui sera diffusé en 2014, après captation de la destruction de la tour et de ses oeuvres à jamais perdues.

La tour est ouverte à la visite tous les jours sauf le lundi du 1er au 30 octobr, de 10h à 20h. Entrée gratuite. Attention, l’attente peut parfois être très longue.

Adresse: La Tour Paris 13 se situe à cette adresse: 5 rue Fulton, Paris 13e (Métro: Quai de la Gare – Ligne 6)

 
Ginette, 77 ans, dernière locataire d’une tour livrée au Street ArtAu milieu des gravats, des pochoirs géants et des éclats de peinture, Ginette, 77 ans, petit cardigan rouge posé sur ses épaules frêles, et aucune appétence connue pour le Street Art, reste philosophe: “Tout ça, ça plaît ou ça plaît pas”.

Ginette est la dernière locataire d’un immeuble parisien de neuf étages, investi par une centaine d’artistes du monde entier pour des performances qui s’étalent du sol au plafond. Une galerie éphémère, promise à la démolition, qui se visite jusqu’au 31 octobre. Au 4e étage, sa porte d’entrée est l’une des seules dont le bois vernis a été épargné par les graffeurs. Un petit papier scotché par le bailleur HLM raconte l’incongru: “Appartement occupé, merci de ne pas frapper, ne pas sonner”. Quelqu’un a ajouté: “ne pas graffer”.

Derrière la porte, petit chemisier crème et rouge clinquant aux lèvres, Ginette vit au milieu du chaos arty comme si de rien n’était.

Ils ont commencé à peindre partout, ça sentait la peinture mais avoir de la vie dans l’immeuble, ça faisait du bien”, dit Ginette.

J’aime bien, y’a Simone de Beauvoir”

La cohabitation se passe bien, “certains m’aident à porter les courses”, “beaucoup ne parlent pas français”, “tous sont sympas”. L’immeuble se vide de ses derniers locataires. Le matin, Ginette fait un tour dans les appartements pour voir l’oeuvre en construction. “Je croyais que c’était des tags, et tout ça, et en fait c’était vraiment des belles créations”.

A quelques heures de l’ouverture de la tour au public, les anciens locataires et Ginette visitent l’exposition en avant-première. “Il y avait une grande émotion. Certains vivaient là depuis 40 ans, ils ont reconnu leur appartement, ils avaient les larmes aux yeux”, raconte Véronique Quémére, de l’office HLM.

Ginette déménage dans huit jours dans un appartement un peu plus grand, à quelques dizaines de mètres de la tour “Paris13”. Va-t-elle regretter de ne plus vivre au milieu des arts ? “Je vais regretter la vue”, tranche-t-elle, en observant les reflets argentés de la Seine par la fenêtre. 

(AFP)

#LeJournal duPauvre–” Et si on vivait ensemble ? ” +” Vivre mieux en dépensant malin ” …

October 24, 2013

On ne croît pas trop à ces articles-bidon, … Mais, enfin, c’est pas tous les jours qu’on rigole {Les ‘Glaneurs’ ne glanent pas sur tous les marchés, btw} …et, après avoir lu/scanné des douzaines d’articles .. on se dit: pourquoi pas celui-là?/ And, btw, my favorite supermarket: “Bio-coop” is not a co-op at all. Ah, la France … The ” Dumpster-diving “Blog will start again, shortly: Alleluiah …

 S’il y avait quoi que ce soit comme solidarité en France: ça se saurait ! + Le Système ‘D’ [Remember le système D ? ] n’existe plus: on a une génération d’ignorant/es, d’analphabètes ( 20% de nos élèves quittent l’école et ne savent ni lire ni écrire –stat officielle ….)  d’abrutis et Internet.:Thank you, Lord …

🙂

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et terra eco s’y met aussi …vach’ment original: “Et si on vivait ensemble ? ” ben, ouaih, why not?

Article publié dans le
N° 52 – novembre 2013

Habitat partagé : Et si on vivait ensemble ?

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Vivre mieux en dépensant malin

 Par Corinne Scemama et Valérie Lion (L’Express) – publié le 23/10/2013 à 14:12

Face au recul de leur pouvoir d’achat, les Français ne renoncent pas au plaisir de consommer. Grâce à Internet, ils traquent la bonne occasion, redécouvrent les joies de l’échange, du partage, et tentent ainsi de préserver leur confort. La convivialité en prime. Enquête sur un phénomène qui va bouleverser nos habitudes, sortie de crise ou pas.

Vivre mieux en dépensant malin

Les Français foncent désormais sur l’achat d’occasion (ici, un Salon Emmaüs).
AFP PHOTO OLIVIER LABAN-MATTEI

Avec sa robe en soie imprimée, son sac Vanessa Bruno, ses escarpins de marque et son iPhone 5, voici une quadragénaire qui n’a rien d’une nécessiteuse. Et pourtant, cette femme volubile et charmante se plaint constamment de la baisse de ses moyens. Qu’elle n’accepte pas et veut compenser à tout prix. Alors non seulement, en pro des bonnes affaires, elle recherche les tarifs les plus compétitifs sur Internet, mais, depuis peu, elle échange aussi son appartement pour continuer à s’offrir des vacances à l’étranger, renouvelle sa garde-robe dans les dépôts-ventes ou déniche sur eBay ou Leboncoin.fr des objets d’occasion. Tout en privilégiant la qualité.

Comme elle, des millions de Français sont en train de changer leurs habitudes. Sans vraiment avoir le choix. La crise persistante et le recul durable du pouvoir d’achat – avec une baisse de 1,6 % encore, en 2013, selon le Bipe -, bridé par la stagnation des salaires et la hausse des charges, ont cassé l’envie de consommer. Avec, souligne Philippe Moati, coprésident de l’Observatoire société et consommation (Obsoco), l’impératif de ” réviser le modèle des Trente Glorieuses “.

Fini, le paradis perdu de l’hyperconsommation, où les revenus et les achats augmentaient de concert à un rythme frénétique! Aujourd’hui, après un réveil douloureux, l’heure est à l’adaptation. Sans pour autant renoncer à se faire plaisir. Un bouleversement que la sociologue américaine Juliet B.Schor a analysé dans son livre La Véritable Richesse. Une économie du temps retrouvé, affirmant que ” pour vivre heureux, il faut consommer moins mais mieux “. A ce jeu, les Français ne sont pas les derniers, s’adonnant désormais, comme Monsieur Jourdain, sans le savoir, à la ” consommation collaborative ” : des pratiques originales, comme la location ou l’échange entre particuliers, le partage ou encore l’achat groupé.

Vivre mieux en dépensant malinAFP PHOTO / ANNE-CHRISTINE POUJOULATVia les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), le consommateur s’engage dans la durée vis-à-vis des maraîchers.

Qui l’eût cru ? En moins de cinq ans, les Français, déjà rois du consommer malin, se sont convertis en nombre à ces ” nouvelles valeurs axées sur la durabilité, la proximité, l’écologie ou la responsabilité “, selon Edouard Dumortier, cofondateur du réseau social ILokYou et auteur d’un livre blanc sur l’économie collaborative. Sans même un regret pour leurs anciens excès, ils ont redécouvert ces modes d’échange souvent vieux comme le monde, qui enregistrent un essor fulgurant : désormais, 1 Français sur 2 les plébiscite.

Loin d’être uniquement réservées à quelques hurluberlus en salopette ou à tunique à fleurs fabriquant leur compost, ces pratiques se développent tous azimuts. Et dans toutes les couches de la société. ” La crise de 2008 a rendu légitime la baisse des dépenses, sans que cela entraîne une dégradation dans l’échelle sociale “, analyse Raffaele Cicala, directeur général du groupe LaSer. Des plus jeunes aux plus âgés, des plus riches aux moins fortunés, tous foncent sans complexe sur l’achat d’occasion – selon Cetelem, ils seraient 63 % à donner une seconde vie aux objets – et se groupent pour payer moins cher des produits high-tech, de l’électroménager et, bientôt, du gaz, à l’initiative de l’association Que choisir.

“Nous changeons de paradigme. Même si le pouvoir d’achat s’améliorait, les choses ne redeviendraient jamais comme avant.”

Autre phénomène, le succès de la location d’objets témoigne d’un nouveau rapport à la propriété. Quoi de plus inutile, en effet, que de s’offrir une shampouineuse pour nettoyer sa moquette une fois par an ou un appareil à raclette, sorti du placard les trois mois d’hiver ? Le partage est également au coeur de ce bouleversement, alliant la recherche d’économies avec le besoin de convivialité.

Le libre-service pour les vélos et les autos (Vélib’ ou Autolib’) est entré dans les moeurs, tandis que le covoiturage explose, avec près de 3 millions d’adeptes : BlaBlaCar propose ainsi de partager un véhicule pour effectuer un Paris-Reims pour 12 euros ou un Paris-Lille pour 17 euros! Si ce phénomène a pris une telle ampleur, c’est bien sûr grâce à Internet, qui, après avoir permis la comparaison des prix et des services, est devenu le lieu de rencontre privilégié pour s’associer, repérer la bonne occasion, échanger son appartement ou s’essayer au troc. Lancé en 2006, Leboncoin.fr est ainsi devenu l’un des sites les plus consultés par les Français.

Pas fans de frugalité, mais ” consomm’acteurs “

Pourquoi un tel engouement? Après tout, les consommateurs auraient pu peser davantage sur les distributeurs traditionnels pour obtenir des prix cassés. Et faire le gros dos en attendant des jours meilleurs. En réalité, depuis la crise de 2008, le désenchantement est tel qu’une simple baisse des prix n’est plus suffisante. ”

La gratuité, riche idée!Mieux que la dépense, l’échange. L’Homo oeconomicus du XXIe siècle, un peu moins cigale et un peu plus isolé, redécouvre cet acte fondateur des sociétés primitives. Entrée dans les moeurs pour s’offrir des vacances de rêve (l’échange d’un appartement parisien ou d’une maison dans le Sud contre un loft à New York fait fureur), la formule s’est étendue au troc d’objets, grâce à des sites comme Myrecyclestuff ou Consoglobe. Portées par le refus du gaspillage, d’autres plateformes ont émergé (Recupe.net, Donnons.org) qui encouragentle don entre particuliers. “Face à la crise et à l’impuissance de l’Etat, les Français sont en quête de nouvelles solidarités “, analyse Raffaele Cicala, directeur général de LaSer. Et celles-ci ne se vivent pas seulement sur la Toile : les apéros-troc ou ” troc-partys ” essaiment un peu partout. A Montreuil (Seine-Saint-Denis), un groupe de voisins a lancé en 2007 une journée ” zone de gratuité”: “Donnez ce que vous pouvez, prenez ce que vous voulez “, voilà pour le principe. Succès immédiat : “Les gens apportent desobjets pour partager, pas pour se débarrasser. A la fin de la journée, il reste à peine quatre cartons pleins “, raconte Vito Marinese, l’un des initiateurs. Quatre éditions plus tard, l’idée fait des petits en région. Plus structuré, le réseau des Accorderies, importé du Québec en 2011, avec le soutien de la Fondation Macif, permet d’échanger des services : une heure de bricolage contre un cours de piano, par exemple. On ne consomme plus, on rencontre. Un vrai besoin à l’heure où 35 % de la population vit seule.

La méfiance, la peur de se faire avoir, le dégoût pour les embrouilles financières, l’accumulation des problèmes sanitaires les ont poussés à consommer autrement et mieux “, souligne la sociologue Danielle Rapoport. Du coup, ces ” serial acheteurs ” ont dû changer leurs habitudes. ” De ce point de vue, la crise a été plutôt salutaire, en remettant en question certains achats superflus “, ajoute Philippe Moati. Face à l’explosion continue des dépenses contraintes – logement, essence, chauffage, téléphonie -, les Français ont décidé de prendre les choses en main. Et de s’offrir le luxe de consommer sans mauvaise conscience.

Avec le sentiment que l’échange, voire le don, procure autant, sinon plus, de satisfaction que l’achat compulsif. Et, surtout, ” de la réassurance face à un modèle qui a montré brutalement toutes ses limites “, observe Edouard Dumortier. De quoi ” troquer le pouvoir d’achat contre le pouvoir d’agir “, dixit Danielle Rapoport, afin de retrouver un peu d’optimisme.

Il ne faut cependant pas tomber dans l’angélisme. Malgré ces aspirations, les Français n’ont pas renoncé à consommer. Leurs nouveaux engagements – sincères – ne les empêchent pas de poursuivre le même but : préserver leur niveau de vie. Philippe Moati le constate : nous n’en avons pas fini avec l’hyperconsommation. Certes, nos concitoyens montrent moins d’appétence pour la surabondance – ils ne sont plus ” hypertentés par les hypers “, résume un distributeur – et rejettent les promotions d’un autre âge, comme ce lot de 16 bouteilles de soda ne faisant économiser qu’une poignée de centimes.

Pourtant, ces repentis du blingbling et du gaspillage mettent la même frénésie à échanger leur maison ou à partager leurs outillages, à acheter leurs légumes dans les Amap, à dévaliser les friperies ou à traquer le gratuit qu’autrefois lorsqu’ils faisaient déborder leurs chariots de courses. Ceux qui espéraient la fin de la société de consommation en sont pour leurs frais. Pétris – ou pas – de bons sentiments, les Français ne se sont pas convertis à la frugalité. Simplement, ils deviennent ” consomm’acteurs “, comme l’écrit Rachel Botsman, auteur du best-seller What’s Mine Is Yours (Ce qui est à moi est à toi).

Une attitude ambiguë que n’ont pas encore complètement décodée les industriels et les distributeurs. Ces derniers oscillent encore entre une offre convenue de soldes et promotions en tout genre et la tentation de récupérer ces nouvelles habitudes à leur profit. Si certains continuent à ne proposer que des prix bas – notamment les hard discounteurs, en chute libre -, d’autres commencent à s’adapter.

Vivre mieux en dépensant malinREUTERS/Jacky NaegelenLe libre-service pour les vélos et les autos (ici, Autolib’, à Paris) est entré dans les moeurs.

Aux prix serrés, indispensables, ils ajoutent davantage de proximité (produits locaux) et de qualité. Comme Leader Price, qui renouvelle depuis quatre ans son partenariat avec Jean-Pierre Coffe. ” Ce n’est même plus une question d’argent. Les Français veulent consommer mieux. Et Coffe incarne bien notre volonté de monter en gamme “, explique Tina Schuler, patronne de l’enseigne. ” Quel paradoxe! s’étonne de son côté Serge Papin, PDG de Système U. Moins ils ont d’argent, plus ils deviennent exigeants ! ”

La revanche de l’usage sur la propriété

Pour les retenir, certaines enseignes vont plus loin. Decathlon organise ainsi deux fois par an le Trocathlon, vente d’équipements d’occasion. Système U loue de l’outillage et Intermarché, du high-tech. Ce n’est pas fini : Serge Papin, par exemple, envisage d’organiser des bourses d’échanges dans ses supermarchés ! Et pour être en adéquation avec la nouvelle philosophie ambiante, Monoprix organise des récoltes de vêtements pour Emmaüs.

Des offensives de charme en attendant la reprise ? Certainement pas : il ne faut plus compter sur un avenir radieux et débridé de la consommation. Pour Moati, ce chamboulement des valeurs est structurel. “Nous changeons de paradigme. Même si le pouvoir d’achat s’améliorait, les choses ne redeviendraient jamais comme avant “, renchérit Danielle Rapoport. Une évolution qui pourrait, un jour, déboucher sur une révolution : la revanche de l’usage sur la propriété. De quoi satisfaire les pourfendeurs du matérialisme, comme Alain Souchon, qui fustigeait, dans Foule sentimentale, ceux qui nous font croire ” que le bonheur c’est d’avoir de l’avoir plein nos armoires “. Bien compris : on ne nous infligera plus ” des désirs qui nous affligent”…

 

Le cache-cache des sans- papiers: ” APRF comme dans “demander l’annulation de l’APRF ” …

October 24, 2013

Si on parle de RESF ces jours-ci, leur action n’est pas limitée à qqs cas : cf. Extraits de leur Site Internet.  A consulter quand la machine médiatique nous trompe, nous roule, nous ment

🙂

http://www.educationsansfrontieres.org/article1612.html#oqtf

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APRF comme dans “demander l’annulation de l’APRF et la sortie de rétention pour Madame Mafdaoui Fatima”
Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière. 7 jours pour faire appel (à partir de la date d’envoi). 48h seulement si remis en main propre (au commissariat au cours d’une arrestation par exemple) ! Se faire absolument aider juridiquement (Cimade, Gisti, Ldh…)
- http://sos-net.eu.org/etrangers/rec…
- http://www.gisti.org/pratique/model…

Information pratique lors de la remise d’un APRF en GAV : l’heure exacte à laquelle celle ci est notifiée à l’issue de la GAV est très importante : elle conditionne l’heure limite de réception de la requête en annulation auprès du greffe du TA ( exactement 48 h, à la minute près).
Exemple : notification aprf jeudi 4 oct à 16 h 18 —> le greffe du TA doit recevoir la requête en nullité avant samedi 6 oct à 16 h18 (17 de préférence !)
Le dépôt de la requête se fait à l’heurodateur du greffe du TA, ou par FAX, à condition de garder copie du récépissé de fax .
Mais attention, comme la Cimade n’est pas en CRA le samedi , en pratique il faut que la requête soit rédigée et envoyée le vendredi !

C’est pire pour les personnes arrêtées les jeudi, dont les notifications d’aprf sont données le vendredi soir , car personne de la CIMADE n’est en CRA ni le samedi , ni le dimanche : dans ce cas soit la personne prend un avocat, soit elle demande ( c’est possible mais pas évident) que soit demandé au bureau pénal de lui envoyer en CRA l’avocat de permanence à qui elle remet sa requête en nullité ( si elle sait la rédiger elle même… et la signer ! ) .

Penser aussi aux 24 h maximum de délai pour faire appel de la décision du 1er JLD qui souvent a lieu très rapidement après la fin de la GAV.
- ATTENTION Voir nouveau dispositif 2007 : l’OQTF

L’APPEL

 

Nous sommes des enfants de « sans papiers ».

Un sans-papier, c’est quelqu’un qui n’a pas de carte de séjour
même s’il est en France depuis longtemps.

Comme beaucoup d’entre vous, nos parents sont venus d’ailleurs.
Ils ont fui la violence, la misère.
Ils sont venus pour travailler et nous donner une vie meilleure
Certains d’entre nous sont nés ici.
Avec ou sans papiers la France est notre pays.

On vit dans des hôtels meublés, des appartements, des chambres où on s’entasse.
Tous les jours on a peur.

http://www.educationsansfrontieres.org/article4633.html


Au cœur de la polémique Leonarda, RESF rejette toute crise interne

8 contributions

Créé le 22/10/2013 à 17h43 — Mis à jour le 22/10/2013 à 17h53
 

SOCIÉTÉ – Le réseau subit quelques contestations depuis l’expulsion de la jeune fille, qu’il a rendue publique…

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… [NDE: est-ce qu’il y a eu des réticences à prendre un dossier .. qu’ils savaient pourri dans le fond ? cf. nos Posts sur le sujet (Léonarda-je-suis-une star + L’arbre qui cache la forêt–notez que nous privilégions les articles généraux sur le fond du ” problème Roma + sans-papiers ” plutôt que les coups de projecteur d’une histoire sur-médiatisée)

http://jonwadier.wordpress.com/

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Depuis le début de la polémique sur l’expulsion de Leonarda Dibrani, c’est pourtant lui qui se retrouve sur le devant de la scène. Lui qui a rendu l’affaire publique, dans un article publié le 14 octobre sur son site. Lui qui doit maintenant essuyer des critiques.

#FIAC —” Violences policières contre les mal logées à Paris, lors de …” #DAL

October 22, 2013

Violences policières contre les mal logées

Posted on 20 octobre 2013 by administrateur

à Paris, lors de la journée Européenne pour le droit au logement.

http://www.youtube.com/watch?v=KZl7l3ULVBY&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=n5vHYBQjrwY

http://www.youtube.com/watch?v=SLObBBAGew0

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UEXT5pEAUGs

http://twitcasting.tv/federationdal/movie/22792776

http://www.youtube.com/watch?v=gaHDmkbO3OY&feature=youtu.be

Alors que 200 personnes environ, rassemblées dans la cadre de la journée de mobilisation européenne pour le droit au logement et contre la spéculation, se dirigeaient vers le métro pour quitter la place de la République (Paris), les CRS leur ont soudainement coupé la route, vers 14h45, sans sommation.
Il s’en est suivi une bousculade et des violences policières, qui ont visé principalement des mères de famille.
Deux mères d’entre elles ont été conduites à l’hôpital où ont été constaté deux entorses , 9 autres se plaignent de douleurs issues de ce “mollestage”, dont Malika Zediri, responsable de l’APEIS. Elles se rendront à l’hôpital dimanche. JB Eyraud porte parole de DAL a eu 2 côtes fracturées .

Ensuite la police a encerclé et retenu les mal logés et les militants des différentes organisations présentes tout l’après midi, interdisant de s’extraire de l’étau policier, où d’y pénétrer, sans aucune explication, ni sommation.

La lutte continue :
Pas découragées, ni terrorisées par la répression, les mal log2es ont continué à danser et chanter avec la fanfare invisible, tandis que les soutiens, dont la fanfare des arts de la rue, de plus en plus nombreux ont mené une ronde à l’extérieur “encageant” les CRS.

Un médecin et des élus ont été autorisé à pénétrer dans “la cage” vers 16h30, dont Danièle Simonet  candidate PG  à Paris, Jacques Boutault Maire du 2e et jean Jacob Bicep député euro EELV , Jean François Pellissier élu régional des Alternatifs …

Le Commissaire présent sur place a refusé au médecin qu’il délivre des médicaments aux victimes.
Il s’est opposé également à la distribution de nourriture, notamment pour les enfants.
Pendant 3h, les encagé(E)s ont du uriner au milieu des policiers et de la foule (traitement dégradant).
Il n’a a aucun moment demandé la dissolution de ce rassemblement.
Cette initiative était pourtant déclarée, dans le cadre de la semaine de mobilisation du 14 au 21 octobre, et déposée à la Préfecture par le DAL.

Reprise des négociations :
En fin d’après midi, le Ministère du logement a pris contact avec le DAL. Un RV est établi pour 15h, lundi 21 octobre. Les mal logéEs avaient posé comme condition préalable de quitter la place de la République librement et tous ensemble.
Vers 20h, les CRS se sont donc retirés. Les mal logéEs ont quitté la place de la République vers 21h.

Les mal logé(e)s en lutte remercient les militant(e)s des organisations solidaires de la place de la République (AITEC, ATTAC, Jeudi noir, Solidaire, Alternatifs, EELV, PG …) Et remercient particulièrement les militantEs de la “fanfare invisible”, qui ont permis de rendre l’atmosphère plus respirable, ainsi que les musiciens et artistes de la fédération des arts de la rue qui organisaient un festival à l’autre bout de la place.

Outre la répression policière à Paris, la journée Européenne a été marquée par de nombreuses manifestations dans 12 pays européens :
Twitter: #19o,#HousingforPeople        Facebook: https://www.facebook.com/pages/Oct-19th-European-Day-of-Action-for-Housing-Rights/1402919649939067
Evénement: https://www.facebook.com/events/460204120759718/

in the news: “10% d’enfants pauvres : la France épinglée par l’Unicef “

October 17, 2013
Journée mondiale du refus de la misère. 3 millions d’enfants pauvres en France. Etre lucide et agir. … http://tmi.me/1aLLZc

                                                                                                                                                          

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10% d’enfants pauvres : la France épinglée par l’Unicef

Publié le 30-05-2012 à 18h32
Celine Rastello
 
 

Un rapport publié mardi place pourtant la France comme le pays dépensant le plus pour la famille et l’enfance. Interview.

Marelle (photo d'illustration) (Marlène Awaad/ Max PPP)

Marelle (photo d’illustration) (Marlène Awaad/ Max PPP)

“Il y a urgence” selon l’Unicef (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) qui a publié mardi 29 mai un rapport sur la pauvreté des enfants. En terme de “pauvreté relative”, estimée à partir de ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté (ménages dont le revenu est inférieur à 50% du revenu moyen), elle est 14e sur 35 pays dits “riches”. Avec 8,8% d’enfants pauvres. Loin derrière l’Islande, la Finlande et Chypre !

La France fait pire encore en terme de “taux de privation”, estimé à partir de différents indicateurs concrets : “trois repas par jour”, “fruits et légumes frais tous les jours”, “endroit calme avec assez d’espace et de lumière pour faire les devoirs”, “connexion Internet”… Cette fois, elle se retrouve 18e position avec un taux de 10,1%. Loin derrière, encore, les pays nordiques. C’est pourtant en France, pointe le rapport, que les dépenses publiques pour la famille et l’enfance sont les plus importantes. Nathalie Serruques, responsable de la mission “Enfance en France” à l’Unicef, revient sur ce paradoxe.  

Si le calcul de la pauvreté des enfants par rapport au seuil de pauvreté a déjà été établi par le passé, celui du “taux de privation” est nouveau. Quelle lecture faites-vous de ses résultats ?

-Ce calcul est établi à partir de 14 indicateurs définis par l’Union Européenne. Ils sont certes subjectifs, mais permettent d’avoir davantage de précisions sur les conditions de vie des enfants et la réalité de leur situation de pauvreté. Nous considérons qu’un enfant est en situation de privation à partir de deux indicateurs cumulés : l'”équipement de loisir extérieur” et les “ressources financières pour participer à des voyages et des manifestations scolaires” par exemple.

Quels sont les enfants les plus exposés ? 

– Ceux issus de familles monoparentales, pour lesquelles il n’y a qu’une seule source de revenus. Les familles migrantes sont également particulièrement exposées, le nombre d’enfants étant souvent plus important et les revenus, moindres. Les nombreuses familles touchées par le chômage sont évidemment très touchées, également.

Tous les enfants sont-ils pris en compte dans ce calcul ?

– Les deux systèmes de mesure concernent la très grande majorité des enfants, ceux qui sont régulièrement présents sur le territoire d’un point de vue administratif. Mais toute une partie des enfants n’est pas comptabilisée car non recensée : les Roms, les mineurs étrangers isolés, les enfants sans abris, ceux qui vivent dans les hôtels sociaux… Par ailleurs, faute de statistiques récentes et régulièrement mises à jour, nos calculs se basent sur des chiffres de 2009, avant la récession économique.

Nous devons donc tenir compte du fait que la situation s’est fortement aggravée depuis. En atteste la hausse de la fréquentation enregistrée par les Restos du cœur ou le Secours Catholique, qui ont du mal à répondre aux demandes. Il y a aussi un décalage entre le début de la crise et le moment où son impact est le plus fort. Il se fait particulièrement ressentir maintenant, les réserves et économies étant pour beaucoup épuisées. Le nombre de personnes qui revendent tout ce qu’ils possèdent (bijoux…) aux caisses de crédits municipaux et pratiquent de plus en plus le troc en atteste également.

Quels indicateurs, parmi ceux retenus, sont ceux qui manquent le plus aux enfants ?

– Les indicateurs qui touchent le plus d’enfants sont le fait de pratiquer “une activité de loisir régulière” (musique, culture, sport) : 6,7%, le fait d’avoir “deux paires de chaussures d’une pointure adaptée à l’enfant” (5,5%) et “quelques vêtements neufs” (5,2%). Faute de moyens, de nombreuses familles recyclent beaucoup les affaires des aînés ou qui leur sont données, qui ne sont pas forcément adaptées à l’enfant. Les “vestiaires” des associations comme le Secours Catholique ou le Secours Populaire fonctionnent encore énormément.

Quelles peuvent être les conséquences de ces privations sur les enfants ?

– Alors qu’un rapport du CERC de 2004 montre qu’un des seuls moyens d’éviter de reproduire la pauvreté passe par la “réussite” scolaire, une des premières conséquences des privations est un niveau scolaire moindre en terme de réussite, voire l’échec scolaire. Le fait de ne pas avoir de lunettes à sa vue peut jouer. Mais ce n’est pas la seule conséquence de la pauvreté. Des conditions de vie dégradées -certains vivent à 7 ou 8 dans la même pièce- dans des environnements délétères ne sont pas non plus sans incidence. Les conséquences sont réelles en terme d’hygiène et d’impact sur la santé à long terme : humidité, présence de plomb dans la peinture, moisissures, acariens… 

Comment expliquez-vous que la France soit le pays qui dépense le plus pour la famille et l’enfance, devant le Royaume-Uni et la Suède, et se retrouve si bas dans le classement ?

– La seule explication selon nous, c’est qu’il existe un impact réel de la politique fiscale et des allocations (le “taux de pauvreté” est réduit de moitié grâce à l’intervention de l’Etat) mais aussi un manque d’efficacité criant. L’absence d’une politique nationale de l’enfance comme elle existe dans les pays nordiques est aussi une réponse à cette question. De manière générale, tout cela manque de cohérence et de coordination.

Quelles sont vos priorités et qu’attendez-vous du nouveau gouvernement ?

– Nous demandons qu’une vision nationale de la problématique de l’enfance soit mise en place et qu’entre en vigueur notre proposition de droit à la compensation via des allocations, sur le schéma de ce qui a été mis en place en 2005 pour les personnes en situation de handicap. Cette compensation, qui doit apporter une aide matérielle et humaine, doit être régulièrement réévaluée. En matière d’échec scolaire, ceux qui en souffrent le plus sont aussi ceux qui n’ont pas les moyens de compenser avec un soutien payant. Les associations font leur possible pour rétablir l’égalité, mais nous souhaitons que cela soit officialisé et financé. Dans le cadre d’un ministère dédié à l’enfance, ou d’un Haut-Commissariat sur le modèle de celui de Martin Hirsch. Il viendra peut-être avec les législatives. 

 

A voir sur le web: Roms : Leonarda, 15 ans, arrêtée pendant une sortie scolaire puis expulsée
  • Roms : Leonarda, 15 ans,…

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Best of: ” Re-enchant the City …” ==” Ré-enchanter la ville …”

October 16, 2013

Journal du Pauvre en France

RE ENCHANTER LA VILLE ARCHITECTURES DE MANUELLE GAUTRAND

pour résoudre tous ces problèmes du logement social en particulier …

1- cela ne va pas se faire en 5 ou 10 ans … n’écoutez pas les politiques et les experts en tout genre (on vous trompe, on vous ment)

2- cela va prendre quelque chose de très simple et de très radical:

il faut tout refaire, tout recommencer, repartit à zéro * ! Et puisque la France a si magnifiquement foiré sa reconstruction et que nos villes sont des mourroirs, des chefs-d’oeuvre historiques -peut-être – d’ennui:

il faut construire + re-construire et rénover

Ré-enchanter la Ville …”,

pour reprendre l’expression employée par de jeunes architectes, qui ne s’y trompent pas:

voir M. Gontrand.

Rendez-vous dans 2 ou 3 générations; on prépare le XXII ème Siécle, tout simplement …

RE ENCHANTER LA VILLE ARCHITECTURES DE MANUELLE GAUTRAND
 
39.90 EUR
Ici Interface
Octobre 2008Présentation des idées constituant la base même du travail de Manuelle Gautrand et de…

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in the news: «330 euros pour 1,56 mètre carré, dix fois plus que la moyenne parisienne…»

October 16, 2013
La Une du 16 octobre 2013

Journal numérique 16 octobre 2013

«330 euros pour 1,56 mètre carré, dix fois plus que la moyenne parisienne…»

Laura FERNANDEZ RODRIGUEZ 15 octobre 2013 à 17:17 (Mis à jour : 15 octobre 2013 à 17:22)
A LA BARRE

Logé pendant quinze ans dans une minuscule «chambre de service», Dominique réclame à présent 25 000 euros à son ancienne propriétaire.

Le logement loué par Dominique depuis 1995.Surface du logement : 1,56 m2. Loyer mensuel: 330 euros. Durée : quinze ans. C’est la douloureuse équation que porte aujourd’hui devant la justice Dominique, âgé de 55 ans. Ancien locataire d’une «chambre de service» (photo fondation Abbé-Pierre), comme l’appelait pudiquement sa propriétaire sur le bail, qui n’en précisait pas les dimensions. Un bail géré successivement par trois agences au cours de ces quinze années, sans attirer le moindre soupçon.

Ce mardi, au tribunal d’instance du XIe arrondissement de Paris, l’avocate de Dominique, maître Aurélie Geoffroy, a réclamé 25 000 euros à la propriétaire : l’équivalent des cinq dernières années de loyer, ainsi que des dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi par son client.

En janvier dernier, c’est la fondation Abbé-Pierre qui révélait le cas de cet artiste-peintre, travaillant aujourd’hui dans l’animation, qui payait, avant le passage à l’euro, 1650 francs de loyer (environ 250 euros), puis jusqu’à 330 euros, à cause des augmentations régulières de loyer pour 1,56 m2 (loi Carrez). «Parce qu’à un moment, c’est ça ou la rue», murmure, presque inaudible, Dominique. Le logement comportait un lit, un lavabo, une plaque de cuisson, et un radiateur électrique achetés par Dominique. Les toilettes étaient sur le palier. Il fallait se laver «au lavabo ou chez des amis».

«Dix fois plus que la moyenne parisienne»

A la barre, Aurélie Geoffroy, a évoqué ce jour de mars 2012 où Dominique reçoit un arrêté préfectoral l’informant qu’il dispose de trois mois pour quitter son logement, impropre à l’habitation. Un voisin a signalé son cas aux services administratifs, qui ont mené l’enquête. «Il est effondré, il croit qu’il va se retrouver à la rue.» Malgré une mise en demeure, la propriétaire ne relogera pas Dominique. «L’Etat s’est substitué au propriétaire défaillant», raconte Samuel Mouchard, responsable à la fondation Abbé-Pierre, où Dominique est venu trouver de l’aide. Aujourd’hui, Dominique a été relogé, il occupe un 40 m2, dans le Xe arrondissement, pour 390 euros, charges comprises.

«330 euros pour 1,56 m2 loi Carrez, on tourne autour de 220 euros le mètre carré, soit dix fois plus que la moyenne parisienne, on est même bien au-delà des loyers pratiqués sur les Champs-Elysées», ironise l’avocate. Pour étayer sa demande de 25 000 euros, Aurélie Geoffroy se base notamment sur un jugement rendu par ce même tribunal du XIe arrondissement en janvier 2010. Il s’agissait d’une chambre de 4 m2 : le propriétaire avait «été condamné à restituer les loyers», environ 20 000 euros.

Au début de son intervention, Olivier Douek, le conseil de la propriétaire, a souhaité apporter quelques précisions sur la taille du logement. Sans remettre en cause le caractère impropre à l’habitation de cette pièce, il a ainsi déclaré que ce «1,56 m2 c’est parce que cette chambre est extrêmement mansardée, en réalité si l’on ne tient pas compte de la hauteur, la pièce fait 4 m2».

Concernant le préjudice matériel, l’avocat a fourni une «attestation», rédigée par un autre locataire de la propriétaire, habitant juste en face de Dominique avant qu’il ne soit relogé. Ce locataire assure que «depuis le 1er janvier 2010», soit bien avant l’envoi de l’arrêté préfectoral, Dominique «n’habitait plus sur place», et qu’il aurait «sous-loué» cette chambre de service. Mettant ainsi en lumière un deuxième locataire, vivant dans des conditions similaires à celles de Dominique, selon la fondation Abbé-Pierre, et à qui la propriétaire a d’ailleurs, par l’entremise de sa fille, demandé de partir.

Pour contester le montant de cinq années de loyer, Olivier Douek a par ailleurs pointé les aides au logement dont a bénéficié Dominique lorsqu’il était locataire, des sommes que son avocate n’a pas souhaité communiquer. «Vous apprécierez (…) le fait que vous n’avez pas eu d’éléments sur les APL, sur le montant des sommes», a-t-il déclaré.

Quant au préjudice moral, Olivier Douek a mis en doute l’abus de faiblesse dont aurait été victime Dominique. Il a argué de l’état de santé de sa cliente, qui «souffre depuis 1986 d’une sclérose en plaques». «Elle est handicapée, (…) elle ne peut plus travailler, son cerveau est atteint (…), elle n’est plus consciente» a-t-il fait valoir. L’avocat a choisi de faire placer la propriétaire sous la tutelle de sa fille à l’automne dernier.

L’avocat a par ailleurs choisi d’assigner en «intervention forcée» la dernière agence immobilière en charge du bien, l’immobilière Riberoux. Comprendre : Si la propriétaire est condamnée, que ce soit Riberoux qui paye. «L’administrateur de biens ne se contente pas d’encaisser les loyers, il a un devoir de conseil» a-t-il avancé. «De 2007 à 2012 il a géré ce bien sans se poser la moindre question sur la régularité de ce contrat de bail […]». Et de préciser : «il s’avère que l’immobilière Riberoux était non seulement l’administrateur de biens, le gestionnaire, mais également le syndic de l’immeuble […] donc il connaissait nécessairement cet immeuble».

Céline Lavernaux, avocate de l’immobilière Riberoux, a plaidé pour la prescription, car «les actions en responsabilité se prescrivent par cinq ans». Le contrat étant passé en février 2008, en «assignant en juin 2013, on est prescrit de quatre mois», a-t-elle estimé. A titre subsidiaire, elle dit encore «chercher où est-ce que la société immobilière Riberoux aurait fait une faute».

L’avocate a ainsi fait valoir que l’immobilière Riberoux n’est pas intervenue dans l’entremise (trouver un locataire) ou la rédaction du contrat, ne s’occupant que de la perception des loyers et de la vérification de l’assurance du locataire. Suite à l’arrêté préfectoral, l’immobilière Riberoux a fini par rendre le mandat, «ni plus ni moins».

La décision a été mise en délibéré au 17 décembre.

A la sortie de l’audience, l’émotion de Dominique était manifeste. Interrogé, il a déclaré aller «bien», un peu machinalement. Avant de se reprendre, la voix ténue, plongé dans ses souvenirs : «Mieux»

 

Laura FERNANDEZ RODRIGUEZ

FRANCE • — ” Le “9-3”, la grande inconnue de Paris ” … #LejournalduPauvre

October 9, 2013

FRANCE • Le “9-3”, la grande inconnue de Paris

Cette banlieue est à mille lieues des préoccupations de la capitale et de ses habitants, malgré les millions investis depuis les émeutes de 2005.

  • El País
  • | Miguel Mora
  • 7 octobre 2013
  • | 0
  •  (Il ne restera bientôt que le lien –comme d’habitude  )
L'autoroute A3 vers Romainville, en direction de Paris, en 1989 - Zewan/CC
L’autoroute A3 vers Romainville, en direction de Paris, en 1989 – Zewan/CC

 
 

 
Les lunettes et la moustache, c’est toutPartager :

dessin de Glez

En France, l’état d’urgence, décrété au plus fort des émeutes dans les banlieues, a été prorogé pour trois mois par le Parlement, alors que la situation est revenue à la normale. D’autre part, José Bové a été condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir saccagé une parcelle de maïs transgénique en juillet 2004 en Haute-Garonne. Sept autres “faucheurs volontaires” ont également été condamnés.

17.11.2005

  

La France a peur de cet univers sans règles ni droits qui tourne à mille à l’heure. Mais elle a aussi peur d’elle-même. A chaque nouvel incident ressurgissent les phobies, la méfiance et la colère accumulée dans les replis créés par le chômage, la crise et un système social réparti sur trois pans de la société : les élites, la grande classe moyenne et les oubliés. Il y a trois ans, Nicolas Sarkozy déclarait la guerre aux Roms – au bas de l’échelle sociale – et s’appropriait les thèses xénoph […]

#JournalduPauvre –accueil dans le 74 …

October 9, 2013

Association pour la réhabilitation des toxicomanes (A.P.R.E.T.O)

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Public : icone hommeicone femmeicone coupleicone enfants
Capacité : 14 places.

Informations sur le centre :
Centre de soins et hébergement ALT pour toxicomanes. (14 pl).

Adresse :
61 rue Château Rouge
BP 245
74106 ANNEMASSE

Téléphone : 04.50.38.23.81
Télécopie : 04.50.95.67.72
Email : contacter ce centre
Site internet : http://www.apreto74.com

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Association pour la réhabilitation des toxicomanes (APRETO)

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Public : icone hommeicone femmeicone coupleicone enfants
Capacité : 4 places.

Informations sur le centre :
Centre de soins et hébergement ALT pour toxicomanes. (4 appartements thérapeutiques).

Adresse :
Immeuble Le Panoramique
10 avenue de la gare
74300 CLUSES

Téléphone : 04.50.98.30.12
Télécopie : 04.50.98.86.77
Email : contacter ce centre
Site internet : http://www.apreto74.com

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Association pour la réhabilitation des toxicomanes (APRETO)

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Public : icone hommeicone femmeicone coupleicone enfants
Capacité : 11 places.

Informations sur le centre :
Centre de soins et hébergement ALT pour toxicomanes. (11 pl).

Adresse :
7 rue de l’Hôtel Dieu
74200 THONON LES BAINS

Téléphone : 04.50.26.66.15
Télécopie : 04.50.26.42.57
Email : (non disponible)
Site internet : http://www.apreto74.com

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Centre A.R.I.E.S. (Accompagnement Réadaptation Insertion Education Social)

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Public : icone hommeicone femme
Capacité : 30 places.

Informations sur le centre :
CHRS hommes et femmes seuls. Admission en urgence si possibilité. Inscription sur liste d’attente. (30 pl).

Adresse :
36 route de Bonneville
74100 ANNEMASSE

Téléphone : 04.50.38.21.43
Télécopie : 04.50.37.85.24
Email : contacter ce centre
Site internet :

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La Passerelle

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Public : icone hommeicone femmeicone coupleicone enfants
Capacité : 80 places.Etablissement spécialisé victimes de violences

Informations sur le centre :
Service d’urgence. Admission immédiate en urgence. (80 pl).

Adresse :
14 chemin du Martinet
BP 158
74200 THONON LES BAINS

Téléphone : 04.50.70.00.08
Télécopie : 04.50.71.96.06
Email : contacter ce centre
Site internet :

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Etablissement du Thianty (Association OPPELIA)

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Public : icone hommeicone femmeicone coupleicone enfants
Capacité : NC.

Informations sur le centre :
Centre de soins + hébergement pour personnes ayant une conduite addictive et leur entourage.

Adresse :
Château Folliet
74290 ALEX

Téléphone : 04.50.02.86.84
Télécopie : 04.50.02.86.92
Email : (non disponible)
Site internet : http://www.oppelia.fr

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Foyer Saint-François d’Assise

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Public : icone homme
Capacité : 49 places.

Informations sur le centre :
CHRS pour hommes seuls de 18 à 60 ans. Admission immédiate en urgence. (49 pl).

Adresse :
5 avenue de Cran
74000 ANNECY

Téléphone : 04.50.57.22.09
Télécopie : 04.50.57.49.09
Email : (non disponible)
Site internet :

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Foyer du Léman

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Public : icone femmeicone enfants
Capacité : NC.Etablissement spécialisé victimes de violences

Informations sur le centre :
CHRS pour femmes accompagnées d’enfants (famille de 3 personnes minimum) victimes de violences conjugales. Admission soumise à examen d’un rapport social.

Adresse :
5 chemin des Afforets Aubonne
BP 13
74140 DOUVAINE

Téléphone : 04.50.94.00.03
Télécopie : 04.50.94.00.35
Email : contacter ce centre
Site internet : http://www.foyerduleman.org

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Foyer la Traverse

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Public : icone femmeicone enfants
Capacité : 22 places.Etablissement spécialisé victimes de violences

Informations sur le centre :
CHRS pour femmes avec enfants. Admission immédiate en urgence. (22 pl).

Adresse :
19 avenue du Stade
74000 ANNECY

Téléphone : 04.50.46.07.22
Télécopie : 04.50.46.01.43
Email : contacter ce centre
Site internet :

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Foyer les Bartavelles

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Public : icone hommeicone femmeicone coupleicone enfants
Capacité : 28 places.Etablissement spécialisé victimes de violences

Informations sur le centre :
CHRS de 28 places mixte pour personnes seules et familles dont une chambre familiale dédiée à l?accueil immédiat (le jour-même ou le lendemain) d?une femme victime de violences avec enfant(s) de la Vallée de l’Arve pour une durée de 14 jours renouvelable une seule fois. Pour les autres publics liste d?attente (inscription à renouveler tous les 30 jours) et entretiens d?admissibilité.

Adresse :
419 avenue de la Gare
74130 BONNEVILLE

Téléphone : 04.50.25.75.60
Télécopie : 04.50.25.61.44
Email : contacter ce centre
Site internet :

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Insertion des Femmes

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Public : icone femme
Capacité : NC.

Informations sur le centre :
Centre d’accueil pour femmes en difficultés. Possibilité d’hébergement.

Adresse :
5 avenue Chevêne
74000 ANNECY

Téléphone : 00.00.00.00.00
Télécopie : ….
Email : (non disponible)
Site internet :

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Maison Coluche

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Public : icone hommeicone femmeicone couple
Capacité : 32 places.

Informations sur le centre :
Service d’urgence et hébergement tous publics. Hommes majeurs seuls couples sans enfants Admission immédiate en urgence. (32 pl).

Adresse :
12 rue des Négociants
74100 AMBILLY

Téléphone : 04.50.37.02.72
Télécopie : 04.50.37.47.58
Email : contacter ce centre
Site internet :

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Maison Saint-Martin

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Public : icone homme
Capacité : 30 places.

Informations sur le centre :
CHRS pour hommes majeurs SDF sans emploi. Admission immédiate en urgence. (30 pl).

Adresse :
2204 avenue des Glières
74300 CLUSES

Téléphone : 04.50.98.39.06
Télécopie : 04.50.96.18.74
Email : contacter ce centre
Site internet :

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