Archive for August, 2019

#Agences —“Lettre (non) recommandées/ (sans)Rappel & sanction ” #CAF #Tutti = L’administration a tjrs raison ? #NON

August 8, 2019

Je rejette la notion que:

1–l’administration a toujours raison

2–on–l’administration*- peut envoyer une lettre simple, pas LRAR

–sans s’assurer qu’elle arrive .. et prend telle sanction (parce que vous avez forcément tort)vous radie/ suspend une alloc’ ou  x ou y 

3– et dans le cas où cette lettre n’arrive pas …

= c’est le destinataire, le contribuable qui a tort, toujours et toujours ? …

4--Il n’ y a  pas de système de “rappel ” (“avez vous reçu notre courrier du –tant ?”)

[ +/et via email ]: je reçois tous mes courriers via email

{ sauf celui-là, pas de bol }

5– Donc, l’administration a toujours raison .. back to Square 1  –cf #1

Conclusion:

1–Ce système doit être modifié

2–+ mon allocation rétablie sans délai

*je laisse un peu de flou, car ça peut arriver dans bcp de cas …

#Aide –“L’aide médicale réservée aux sans-papiers dans le viseur du gouvernement …”

August 2, 2019

L’aide médicale réservée aux sans-papiers dans le viseur du gouvernement

A la demande du gouvernement, une mission de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances étudie des pistes de réforme de ce dispositif réservé aux sans-papiers.

Par Publié hier à 04h28, mis à jour hier à 09h48

AUREL

« Nous ne remettrons pas en cause l’aide médicale d’Etat [AME]. » Quelques semaines avant d’être élu président de la République, Emmanuel Macron défendait, dans une interview au magazine mutualiste Viva, un « système fondé sur la solidarité ». Face à lui, les candidats François Fillon (Les Républicains, LR) et Marine Le Pen (Front national alors, Rassemblement national aujourd’hui) prônaient la suppression de ce dispositif de prise en charge médicale des étrangers en situation irrégulière.

Aujourd’hui, des signaux laissent penser que les lignes bougent. Un peu plus de 300 000 personnes bénéficient de l’AME, pour un budget annuel avoisinant le milliard d’euros. Elle couvre un panier de soins médicaux et hospitaliers réduit (médecine générale et spéciale, frais de soins dentaires, frais d’hospitalisation, analyses, vaccinations obligatoires, examens de dépistage…).

Signe qu’une réflexion agite le gouvernement, un rapport a été commandé à l’inspection générale des finances (IGF) et à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur le sujet. Lancée cet été, elle doit rendre ses conclusions en octobre, au moment de l’examen parlementaire du budget de l’Etat, dont la mission santé est rapportée par la députée (LR) de l’Orne Véronique Louwagie.

Composée de trois inspecteurs de l’IGF (un préfet, un jeune énarque et un ingénieur des Mines) et d’une inspectrice de l’IGAS, Fabienne Bartoli, économiste spécialiste de l’industrie du médicament, passée par les cabinets ministériels de Xavier Bertrand, Philippe Bas et Philippe Douste-Blazy, la mission a déjà procédé à plusieurs auditions.

Le discours des inspecteurs est « politique »

« Ils répondent à une commande politique, qui est de réformer l’AME pour en limiter les abus, croit comprendre une des personnes auditionnées. Ils estiment que la France a le système le plus généreux en Europe. Ils posent des questions sur les filières d’immigration et

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l’allocation de demandeur d’asile (ADA)  ne pourra plus être retirée en liquide

in Le monde , ce jour …

[Under Construction ]

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CARTE DE RETRAIT ADA

Qu’en est-il vraiment de la « Carte bleue des migrants »

Reprise des milliers de fois, l’intox sur la « Carte bleue des migrants » continue sa route malgré des nombreux démentis dans divers organes de presse.Carte OFII

Depuis la publication par un député européen, il y a plus de deux ans, de la photographie d’une carte de retrait émanant de l’Ofii, l’idée de la distribution massive aux migrants d’une carte de crédit qui permettrait de retirer jusqu’à 40 € par jour a été reprise des milliers de fois.

Malgré les nombreux articles qui ont exprimé dans la presse le caractère erroné ou délibérément mensonger de ces affirmations celles-ci continuent d’être développées, notamment sur les réseaux sociaux.

Qu’en est-il exactement de la carte de retrait que l’on voit sur cette photographie.

Cette carte existe bien.
Elle est le moyen le plus simple et le moins coûteux pour l’État de verser une allocation à des personnes qui par la nature de leur situation ne sont souvent pas en mesure de disposer d’un compte bancaire.

Mais tout ce qui est colporté sur cette carte est faux.

Il ne s’agit pas d’une « carte bleue » mais d’une carte de retrait qui peut être utilisée jusqu’à trois fois par mois par son bénéficiaire pour retirer dans un distributeur automatique de billets le strict montant de l’allocation à laquelle ce demandeur d’asile a droit.

Quel est le montant de l’allocation de demandeur d’asile (ADA) : il va de 6,80 € par jour pour une personne seule à 17 € par jour pour un couple avec deux enfants. Pour atteindre 40 euros par jour, comme il est écrit, il faudrait une famille de plus de 10 personnes.

Pendant tout le temps que dure le traitement de son dossier, le demandeur d’asile ne bénéficie que de l’allocation de demandeur d’asile (ADA). Il n’a droit ni aux allocations familiales, ni aux allocations logements, ni au Revenu de solidarité active (RSA). Pour prétendre au RSA, il faut avoir un titre de séjour et une autorisation de travail valable depuis 5 ans.

Le demandeur doit pour la percevoir :
•    avoir accepté les conditions matérielles d’accueil proposées par l’Ofii,
•    avoir au moins 18 ans,
•    être en possession de l’attestation de demandeur d’asile,
•    avoir des ressources mensuelles inférieures au RSA (revenu de solidarité active).

Voici le tableau des montants de cette aide :

carte ada

Pour connaître tous les détails de cette aide et de ses procédures cliquez-ici

#JournalDuPauvre –” La riposte des associations contre un plan d’économie pour les centres d’hébergement …”

August 2, 2019

La riposte des associations contre un plan d’économie pour les centres d’hébergement
Cinq fédérations ont saisi le Conseil d’Etat. Elles estiment ne pas pouvoir assumer leur mission en raison de restrictions budgétaires.
Par Isabelle Rey-Lefebvre Publié hier à 10h21

 

Cinq fédérations d’associations gestionnaires de la quasi-totalité des 880 centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) qui accueillent 44 000 sans-abri, organisent la riposte face aux restrictions budgétaires. Le 25 juillet, elles ont saisi le Conseil d’Etat pour annuler un arrêté du 13 mai qui fixe les prix de journée plafond pour ces structures, arguant de l’impossibilité, à ce prix-là (en moyenne 16 000 euros par an et par place, soit 44 euros par jour), d’assumer leur mission fixée par le code sanitaire et social. Une trentaine de recours locaux ont aussi été formés.
Les CHRS sont les structures d’accueil les plus qualitatives en direction des publics vulnérables avec, comme leur nom l’indique, une mission d’insertion. Ce sont donc aussi les plus chères si on les compare aux centres d’hébergement d’urgence, dont la vocation est restreinte à la mise à l’abri.
Le gouvernement a, dès 2018, entamé un plan d’économie sur quatre ans, de 57 millions d’euros sur un budget total de 640 millions d’euros. Une première coupe de 20 millions d’euros, en 2018, a été suivie, en 2019, d’une autre de 12 millions d’euros, atténuée par le versement de 10 millions d’euros de subventions dans le cadre du plan pauvreté et précarité dont la pérennité, les années suivantes, n’est cependant pas assurée. Pour 2020 et 2021, c’est l’incertitude.
Deux postes supprimés sur huit
« En 2018, notre dotation globale de fonctionnement a chuté de 4 %, raconte Michel Gocel, directeur d’Est accompagnement qui gère trois CHRS en Moselle avec 120 salariés. Nous avons réagi sans délai en fermant le CHRS d’Ars-sur-Moselle pour le regrouper avec celui de Metz et sans supprimer de places car nous en avons ouvert, pour le public le plus autonome, dans des appartements en ville, à Metz. Elles sont moins coûteuses car nous n’y assurons pas les repas et l’accompagnement social y est plus léger. Quant aux subventions plan pauvreté perçues en 2019, elles sont précaires et compter dessus pour les années suivantes est un pari dangereux. »
Lire aussi Pour l’hébergement d’urgence, un budget en baisse de 57 millions d’euros
La purge a été plus rude pour le CHRS Le Cap, de l’Association départementale pour la sauvegarde de l’enfant à l’adulte de la Manche (Adseam), à Cherbourg : 8 % des crédits de fonctionnement, soit 77 000 euros en moins, l’ont obligée à supprimer deux postes d’éducateurs sur huit. « C’est énorme et, depuis, on survit, explique Stéphane Malherbe, son directeur. Les éducateurs travaillent désormais seuls alors que nous accueillons un public qui souffre de troubles psychiatriques, d’addictions et nécessite un accompagnement long. Mais l’Etat nous oblige à restreindre la durée des séjours et à justifier, tous les six mois, les prolongations. »